Une mère et sa fille poignardées à mort à Saint-Ouen-l’Aumône : un suspect écroué

Les enquêteurs de la brigade criminelle de Versailles ont identifié un homme, en situation irrégulière, soupçonné d'avoir tué une mère et sa fille à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) en août 2021. Interpellé près de Rennes (Ille-et-Vilaine) cette semaine, il a été mis en examen et incarcéré.
Une mère et sa fille poignardées à mort à Saint-Ouen-l’Aumône : un suspect écroué
Illustration. (Guillaume Bonnefont/IP3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 22 janvier 2023 à 15:54

Il y a seize mois, le 10 août 2021, une mère et sa fille ont été poignardées à mort dans leur appartement à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d'Oise). Un Sri-Lankais de 27 ans a été mis en examen et écroué ce mercredi, soupçonné d'être l'auteur de ce crime rapporte Le Parisien.

Le père de famille, d'origine sri-lankaise, a découvert les corps égorgés de son épouse, Vijayari, 51 ans, et de sa fille, Dilaksana, 21 ans, tuée de vingt coups de couteau, lorsqu'il est rentré du travail vers 10 heures. Le crime semble avoir été commis dans le huis clos familial. Le fils de la famille, âgé de 15 ans, dormait dans la pièce à côté, et n'a rien entendu. Le père, en état de choc après cette horrible découverte, a été conduit à l’hôpital de Pontoise.

Les enquêteurs de la brigade criminelle de Versailles (Yvelines) ont étudié différentes pistes. Tous les membres de la famille qui auraient pu se trouver sur les lieux au moment des faits ont été placés en garde à vue pour être interrogés. Ils ont tous été remis en liberté sans charge.

Son ADN retrouvé sous les ongles de la mère

Les soupçons se sont concentrés sur un jeune homme de 27 ans, en situation irrégulière sur le territoire, qui avait été hébergé dans l'appartement à cette époque. "La mère de famille avait pris pour habitude de lui demander d’aller chercher de l’argent provenant d’une tontine intracommunautaire", indique une source proche de l'affaire, au Parisien. Le jeune homme avait été envoyé à la gare du Nord à Paris (Xe) récupérer une forte somme d'argent mais était revenu les mains vides. La famille le soupçonnait d'avoir volé cet argent.

Interrogé avant d'être laissé libre, le suspect avait assuré avoir pris le train avant l'heure du crime, mais les enquêteurs ont découvert qu'il se trouvait à la gare bien plus tard que ce qu'il avait déclaré. Ses empreintes génétiques ont également été retrouvées sous les ongles de la jeune femme tuée. L'homme a été interpellé mercredi dans un salon d’exposition, près de Rennes (Ille-et-Vilaine). Il a nié les faits.

A-t-il tué cette femme et sa fille pour dissimuler ce vol d'argent ? Les investigations se poursuivent sous la direction de deux juges d'instruction de Pontoise.