Le jeudi 22 mai 2025 à 22:05
Quatre hommes âgés de 23 à 30 ans ont été mis en examen pour trafic, importation de stupéfiants et association de malfaiteurs, ce lundi 19 mai à Versailles (Yvelines), avant d’être placés en détention provisoire, indique une source judiciaire, confirmant une information du Parisien. 341 kilos de cannabis ont été saisis dans ce dossier.
L’affaire débute en octobre 2024, lorsque les enquêteurs de l’Office antistupéfiants de Versailles (OFAST 78) reçoivent un renseignement anonyme signalant une équipe impliquée dans l’importation de cannabis depuis l’Espagne. Les suspects, originaires de La Verrière (Yvelines), de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et du XIIe arrondissement de Paris, sont rapidement identifiés par les enquêteurs et placés sous surveillance.
Des convois de trois véhicules
Les fonctionnaires constatent que les trafiquants organisent régulièrement des convois de type "go-fast", mobilisant trois véhicules par opération. Les suspects n'hésitent pas à faire des pauses, au cours de leurs trajets, dans des logements loués sur la plateforme Airbnb, afin de se reposer avant de reprendre la route.
Les policiers des brigades de recherche et d'intervention (BRI) de Versailles, Lyon et Montpellier, suivent et observent les déplacements des trafiquants présumés, épaulant ainsi leurs collègues de l'OFAST 78.
Le 13 mai dernier, les enquêteurs identifient un nouveau départ en direction de l’Espagne. Deux jours plus tard, les trois voitures franchissent la frontière française près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), puis remontent en direction de Valence (Drôme). Dans l’après-midi, le convoi fait halte à Tournon-sur-Rhône (Ardèche), où les suspects passent la nuit dans un appartement loué.
Interpellés à leur sortie du logement
Le 16 mai, à l’aube, les policiers de la BRI de Versailles interviennent alors que les quatre hommes sortent du logement. La fouille de la Mercedes utilisée comme véhicule porteur permet la saisie de 160 kg d’herbe de cannabis et de 181 kg de résine de cannabis, pour une valeur estimée à 1,3 million d’euros au prix de gros.
Placés en garde à vue, les quatre suspects ont gardé le silence durant leurs auditions.