Agression d’Eric Zemmour : placé en garde à vue puis déféré, l'auteur présumé sera jugé le 9 septembre

L'homme accusé d'avoir agressé le journaliste et polémiste Eric Zemmour dans la rue en le filmant, sera jugé le 9 septembre prochain par le tribunal correctionnel de Paris.
Agression d’Eric Zemmour : placé en garde à vue puis déféré, l'auteur présumé sera jugé le 9 septembre
Eric Zemmour, le 25 avril 2017. (photo IP3 Press/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 6 mai 2020 à 10:27

Le parquet de Paris a ouvert ce samedi une enquête pour « violences » et « menaces » suite à la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant l'agression du journaliste Eric Zemmour. L'auteur présumé des faits a été placé en garde à vue après sa convocation par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), et a été déféré ce mardi explique Le Parisien.

Le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire en l'attente de son procès qui se déroulera le 9 septembre prochain à Paris. Il a "obligation de pointage dans la ville de son lieu de vie, interdiction de contact avec la victime et obligation de justifier d'une activité professionnelle", a précisé le parquet.

L'homme qui vit à Orléans (Loiret), serait venu en région parisienne pour voir des membres de sa famille qui habitent en Seine-Saint-Denis. Ce dernier avait diffusé la vidéo de son agression sur Snapchat, avant que la séquence ne soit partagée sur d'autres réseaux sociaux. Sur ces images, il est possible de distinguer la victime qui marche seule dans la rue à Paris, avec un cabas en main. Eric Zemmour est suivi sur plusieurs dizaine de mètres et insulté.

Une troisième vidéo, pour s'excuser cette fois

L’agresseur présumé a diffusé une autre vidéo un peu plus tard, de nouveau sur Snapchat, où il affirme avoir craché sur la victime qu’il insulte encore. Dans une troisième séquence, le mis en cause change totalement de ton et présente finalement ses excuses.

Par ailleurs, Eric Zemmour doit comparaître pour « injure publique à caractère racial » et « provocation publique à la haine raciale » après des propos contre l'immigration et l'islam lors d'une « Convention de la droite » fin septembre, à Paris. Le procès était initialement prévu en janvier mais a été renvoyé.