Aix-en-Provence : Un homme de 92 ans meurt après avoir été agressé par son voisin dans un EHPAD

Un pensionnaire de 92 ans de l'EHPAD d'Aix-en-Provence est décédé quelques jours après une agression par son voisin de chambre de 95 ans, entraînant une enquête pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Aix-en-Provence : Un homme de 92 ans meurt après avoir été agressé par son voisin dans un EHPAD
Illustration. (Victor Joly / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 1 mars 2024 à 13:15

Drame à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) après le décès d'un homme de 92 ans, résidant dans un EHPAD. L'homme, gravement blessé le 22 février dernier suite à une agression commise par son voisin de chambre, âgé de 95 ans, a succombé à ses blessures une semaine plus tard à l'hôpital, a indiqué le parquet, confirmant une information de BFMTV.

La victime avait été retrouvée dans un état critique, le visage et le crâne ensanglantés, vers 21h15 le soir des faits. Les premières constatations avaient révélé la présence de sang non seulement dans la chambre qu'il partageait avec son agresseur, mais aussi sur le manche d'un balai en plastique situé dans la salle de bains, pointant ainsi vers une violente agression. Son voisin de chambre avait alors été interpellé puis placé en garde à vue.

Suite au décès du nonagénaire, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a fait savoir que l'enquête initialement ouverte pour "violences volontaires" a été requalifiée. "L’enquête est désormais diligentée des chefs de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", a-t-il déclaré.

«Nous sommes face à une cohabitation difficile»

Pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce tragique événement, une autopsie a été ordonnée. "Une autopsie a été ordonnée afin de déterminer les causes de la mort et leur lien éventuel avec les violences commises par son voisin de chambre", a précisé le magistrat.

"Nous sommes face à une cohabitation difficile", avait reconnu le procureur, suite à cette agression, faisant allusion aux tensions entre les deux hommes, exacerbées par les cris de la victime, qui auraient pu provoquer l'irritation et la réaction violente de son voisin. L'enquête se poursuit.