Attentats au Sri-Lanka : au moins 290 morts et 500 blessés. Une bombe artisanale désamorcée.

Attentats au Sri-Lanka : au moins 290 morts et 500 blessés. Une bombe artisanale désamorcée.
Une série d'attentat a visé des églises et des hôtels du Sri Lanka. (photo témoin Twitter)
Par Actu17
Le lundi 22 avril 2019 à 08:27 - MAJ lundi 22 avril 2019 à 09:10

Dimanche en quelques heures, huit bombes ont semé la terreur et la mort dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques au Sri Lanka.

Ce lundi, les autorités locales ont annoncé un nouveau bilan : 290 morts et 500 blessés ont été recensés. Selon le porte-parole de la police, 24 suspects ont été arrêtés en lien avec cette vague d'attentats meurtriers. Ils n'ont pas été revendiqués quant à présent.

Une nouvelle bombe découverte

La police locale a annoncé la découverte d’une « bombe artisanale », tard dans la soirée de dimanche. Elle était positionnée sur une route menant vers le principal terminal de l'aéroport de Colombo. Les forces aériennes sri-lankaises l’ont désamorcée avec succès, selon cette même source.

Plusieurs hôtels et églises visés

Dans la capitale du pays, Colombo, trois hôtels de luxe en front de mer ont été ciblés par les terroristes : le Cinnamon Grand Hotel, le Shangri-La et le Kingsbury.

Plusieurs églises ont aussi été attaquées en ce dimanche de Pâques : l'église Saint-Antoine à Colombo, l’église Saint-Sébastien à Negombo au nord de la capitale, ainsi qu’une troisième située à Batticaloa.

Quelques heures plus tard, le massacre s’est poursuivi : deux autres explosions ont eu lieu. L’une dans un hôtel de la banlieue sud de Colombo nommée Dehiwala, l’autre à Orugodawatta, au nord de Colombo, où un kamikaze s'est fait exploser, tuant trois policiers.

De nombreux étrangers parmi les victimes

Parmi les victimes figurent au moins 35 étrangers, dont des ressortissants indiens, turcs, portugais, néerlandais et chinois, trois Danois et au moins cinq britanniques d’après une source gouvernementale.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, a annoncé dans un communiqué la mort de plusieurs ressortissants américains.