Le mardi 22 janvier 2019 à 23:37
Le suspect a été interpellé à la demande des autorités espagnoles par la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la DCPJ. Mustapha B. n'est pas connu pour des faits de radicalisation. A l'origine de son identification, une trace ADN retrouvée dans un appartement "conspiratif" à Leganes, dans la banlieue de Madrid.
Trois semaines après les attentats, le 3 avril 2004, sept individus considérés comme les auteurs de ces attaques avaient été repérés par la police dans un autre appartement situé dans cette même commune. Ils s'étaient alors suicidés en faisant exploser le logement.
A ce stade, le parquet antiterroriste français et l'Audiencia nacional vont limiter leurs investigations au prélèvement de l'ADN du suspect explique Le Point. Le but étant de le comparer avec celui retrouvé à Leganes.
52- Les restes du train après l'attentat de Madrid le 11 mars 2004 pic.twitter.com/S0TVPLe8pM
— froy i love you (@FlREFROY) 22 mai 2016
21 personnes déjà condamnées
Les attentats de Madrid du 11 mars 2004 avaient été revendiqués le soir même par Al-Qaïda.
Un long procès s'était déroulé en 2007, durant lequel 21 personnes avaient été condamnées, dont deux à une peine record de près de 43 000 ans de prison. Des peines en réalité réduites à quarante ans maximum.