Besançon : Départ de feu au commissariat, un gardé à vue et deux policiers conduits à l'hôpital

Un incendie déclenché par un gardé à vue au commissariat de la Gare-d'Eau à Besançon a nécessité l'évacuation d'urgence de tous les occupants. Plus de vingt pompiers ont été mobilisés pour maîtriser le sinistre, qui a causé une intoxication légère à trois personnes et a entraîné le transfert temporaire de dix gardés à vue vers des brigades de gendarmerie locales.
Besançon : Départ de feu au commissariat, un gardé à vue et deux policiers conduits à l'hôpital
Le commissariat de Besançon. (Google view)
Par Actu17
Le jeudi 11 janvier 2024 à 10:05

Un incendie provoqué par un gardé à vue dans le commissariat de la Gare-d'Eau à Besançon (Doubs), ce mercredi soir, a entraîné l'évacuation d'urgence de l'ensemble du personnel et de tous les gardés à vue, comme rapporté par L'Est Républicain.

L'incident a débuté vers 21h30, lorsqu'un gardé à vue de 20 ans a mis le feu à son matelas, provoquant un important dégagement de fumées toxiques dans les espaces confinés du commissariat. L'alarme incendie a rapidement retenti, poussant les policiers à extraire les gardés à vue en urgence avant d'évacuer entièrement le bâtiment.

Face à cette situation, plus d'une vingtaine de pompiers de Besançon ont été dépêchés sur les lieux. Leur priorité était de stopper la propagation du feu. Bien que la fumée ait envahi l'ensemble du bâtiment, des sous-sols aux étages, les dégâts matériels ont été limités. 18 des 32 occupants du commissariat, gênés par les fumées, ont dû être examinés par les secours, précise le quotidien régional. Deux policiers et le gardé à vue responsable de l'incendie, tous trois sérieusement intoxiqués, ont été placés sous oxygène et transportés au CHU Minjoz pour traitement. Leur état, cependant, ne suscite pas de préoccupations majeures.

Dix gardés à vue transférés

La police s'est trouvée confrontée à un défi de taille : que faire des dix autres gardés à vue, leurs cellules étant inutilisables ? En coordination avec le parquet de Besançon, une décision exceptionnelle a été prise de transférer ces gardés à vue vers les brigades de gendarmerie de Tarragnoz, Saint-Vit et Ecole Valentin.

Jusqu'à 23 heures, les sapeurs-pompiers sont restés sur place, s'efforçant de dissiper la fumée résiduelle à l'aide de ventilateurs et de méthodes naturelles. Ce n'est qu'après avoir vérifié la toxicité de l'air dans l'ensemble du commissariat que les policiers ont été autorisés à réintégrer leurs bureaux. Cette opération de secours a mobilisé 26 sapeurs-pompiers et neuf engins.