Besançon : Refoulé d'une boite de nuit, il revient une hache à la main pour se venger

Un homme a été interpellé à Besançon (Doubs) dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'il venait de menacer le personnel d'une boite de nuit avec une hache. Ce dernier n'a pas accepté d'être refoulé de l'établissement.
Par Actu17
Le vendredi 26 juillet 2019 à 16:40

Sa nuit s'est terminée en garde à vue. Un homme a d'abord été remarqué par les policiers de Besançon puisqu'il s'est présenté au commissariat en hurlant, dans un état de colère, avant de rebrousser chemin. Surpris, les fonctionnaires ont quand même décidé de surveiller le suspect à l'aide des vidéosurveillances de la ville raconte L'Est Républicain.

L'étrange individu s'est alors dirigé vers l'entrée de la boite de nuit du Styl, situé sur la Grande rue. Il a été refoulé. Mécontent, il a menacé l'agent de sécurité, promettant de le "découper" avant de tenter de l'agresser. Ce dernier a fait usage de sa gazeuse lacrymogène pour se protéger.

Il revient une hache à la main

Peu après, l'homme est revenu à l'entrée de la boite de nuit. Il venait de récupérer une hache dans le coffre de sa voiture. Les policiers ont vu grâce aux caméras ce qui était en train de se dérouler et ont envoyé rapidement une patrouille afin que l'agresseur soit interpellé. Prévenu par les fonctionnaires par téléphone, le patron de l'établissement a fermé la porte. L'agresseur a alors porté des coups de pied dedans, en menaçant de mort le gérant.

Le mis en cause a finalement été interpellé rue Claude-Pouilley avant d'être placé en garde à vue. Il n'était pas alcoolisé.

Un autre portier tué dans des circonstances similaires en 2017

A la mi-mai un autre homme avait menacé l'agent de sécurité de la boite de nuit, avec un couteau et un pistolet raconte le quotidien.

En avril 2017, un portier du Styl, Mamadou-Lamine Diedhiou, avait été poignardé à mort par un individu qui venait d'être refoulé et qui avait fait appel à des complices pour mener son attaque. Le procès de cette affaire aura lieu dans quelques mois.