Besançon : Un policier hors service arrête un voleur dans un TGV

Un policier bisontin hors service a interpellé dans un TGV un homme soupçonné de vol, en possession d’un téléphone emballé dans du papier aluminium et d’un brise-vitre caché sous ses parties génitales. Le suspect a été placé en garde à vue.
Besançon : Un policier hors service arrête un voleur dans un TGV
Illustration. (NCY / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 10 août 2025 à 21:13

Un policier bisontin hors service est intervenu ce mercredi 6 août dans un TGV reliant Paris à Besançon-Viotte, dans le cadre du dispositif "voyager-protéger". Ce programme, instauré en 2022, permet aux policiers de voyager à tarif réduit à condition de porter leur arme de service et de s’engager à intervenir à bord en cas de nécessité.

Le fonctionnaire, qui rentrait de vacances, se trouvait dans le train en fin de journée. Après le passage à Dole (Jura), il a été alerté par des cris provenant d’une autre rame. En s’approchant, il a découvert deux hommes en train de se bousculer. Présentant sa carte professionnelle, il est parvenu à les séparer.

Le premier, un ressortissant suisse, a expliqué avoir surpris le second en train de fouiller dans son sac rangé à l’entrée du wagon. Il s’était alors précipité pour l’empêcher de commettre un vol.

Sous OQTF et assigné à résidence

Le policier a procédé au contrôle du suspect. Ce dernier, âgé de 20 ans et de nationalité algérienne, portait un smartphone enveloppé dans du papier aluminium et dissimulait un brise-vitre sous ses parties génitales. Il a affirmé avoir acheté le téléphone à un inconnu en gare de Dijon pour 150 euros, et trouvé le marteau brise-vitre à la gare. Il n’a pas pu allumer l’appareil.

Le fonctionnaire a alerté ses collègues avant l’entrée en gare. À l’arrivée à Besançon, le suspect a été interpellé par les policiers locaux avant d'être placé en garde à vue. Les vérifications ont montré qu’il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et qu’il n’avait pas respecté son assignation à résidence en sortant sans autorisation.

Remis en liberté dès le lendemain, il est convoqué devant la justice en janvier prochain pour répondre de ces faits et de la violation de son assignation à résidence.