Bièvres : Un homme tenant un couteau en main près d'une école interpellé par les policiers

Un homme de 21 ans armé d'un couteau a été interpellé par la police à Bièvres, dans l'Essonne, ce mardi après-midi. Le suspect, également soupçonné d'avoir poignardé son cousin, a été placé en garde à vue.
Bièvres : Un homme tenant un couteau en main près d'une école interpellé par les policiers
Illustration. (HJBC / Shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le mercredi 20 décembre 2023 à 15:44

Un homme de 21 ans tenant un couteau en main et qui se trouvait à proximité d'une école a été interpellé par les policiers à Bièvres (Essonne) ce mardi après-midi, a appris Actu17. Le suspect a été placé en garde à vue. Il est soupçonné d'avoir poignardé son cousin peu avant son arrestation, et de lui avoir volé son portefeuille.

Les policiers ont été alertés vers 15 heures : un homme torse nu, muni d'un couteau se trouvait à l'angle des rues de Paris et des Écoles, à proximité de l'école élémentaire des Castors. Rapidement sur les lieux, les policiers ont mis en joue le suspect en lui ordonnant de lâcher son arme. "Il était particulièrement agité et tenait des propos incohérents", indique une source proche de l'enquête.

L'homme accepte de poser son couteau par terre. Les policiers en profitent pour le maîtriser et l'amener au sol, avant de le menotter. Dans le même temps, un autre homme se présente aux forces de l'ordre, expliquant être le cousin du suspect. Selon le récit du cousin, alors qu'ils étaient ensemble à son domicile, le suspect lui a volé son portefeuille avant de lui donner deux coups de couteau, dont l'un qui l'a légèrement blessé au niveau de la tête. L'agresseur a ensuite quitté le logement de son cousin, situé à quelques centaines de mètres du lieu de son interpellation.

«C'est une intervention de police qui aurait pu très mal se passer»

Le mis en cause, originaire de la République démocratique du Congo, a été conduit au commissariat de Palaiseau où sa garde à vue lui a été notifiée. Il devait être soumis à un examen de comportement afin de déterminer si son état de santé est compatible avec cette mesure de privation de libertés. Une enquête a été ouverte.

"C'est une intervention de police du quotidien qui aurait pu très mal se passer", souligne Claude Carillo, délégué zonal du syndicat Alliance Police Nationale de l'Essonne. "L'intervention rapide et professionnelle des policiers a probablement permis d'éviter un drame".