Le vendredi 1 avril 2022 à 19:52 - MAJ vendredi 1 avril 2022 à 20:25
Un homme âgé de 29 ans est mort des suites de ses blessures par balle ce vendredi matin à l'hôpital à Brest (Finistère). Sa compagne, qui a reconnu lui avoir tiré dessus au niveau de la tête avec un fusil dans la nuit de jeudi à vendredi, a été placée en garde à vue. Cette dernière a affirmé avoir agi de la sorte pour abréger les souffrances de son conjoint, qui venait de tenter de mettre fin à ses jours à la suite d'une dispute.
Le drame s'est noué dans l'appartement de ce couple qui a deux enfants en bas âge, situé dans la rue du Lieutenant-de-Vaisseau-Paris. C'est le père de la suspecte qui a contacté la police vers 02h40 après avoir reçu un appel de cette dernière, qui lui a confié l'horreur qui venait de se produire. Les policiers sont rapidement arrivés sur place, tout comme les secours qui ont pris en charge la victime, très grièvement blessée au niveau de la tête et du visage. Elle a été transportée à l'hôpital de La Cavale-Blanche à Brest, alors que son pronostic vital était engagé.
Il se serait tiré une balle dans la bouche
"La femme a remis un fusil de calibre 22 long rifle aux policiers dès leur arrivée, puis a déclaré qu'elle avait tiré sur son conjoint avec", retrace une source proche de l'enquête. Selon les explications de cette infirmière de 34 ans, qui est inconnue des services de police, une dispute a éclaté dans la nuit. "Elle lui aurait annoncé qu'elle avait été infidèle", ajoute cette même source. Le père de famille n'aurait pas supporté la nouvelle. Il se serait emparé du fusil puis se serait tiré une balle dans la bouche, sous les yeux de sa compagne. C'est à ce moment là que la trentenaire aurait récupéré l'arme pour tirer sur son conjoint. La victime est décédée à l'hôpital ce vendredi matin.
Les deux enfants du couple, âgés de 2 et 3 ans, dormaient au moment du drame et n'auraient rien vu. Ils ont été confiés à un membre de la famille.
Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de la sûreté départementale. Les investigations devront permettre de déterminer avec précision le déroulement exact de cette nuit cauchemardesque. Une autopsie devrait être pratiquée, tout comme une expertise balistique qui permettra de confirmer, ou non, les déclarations de la mère de famille. Le couple n'était pas connu des services de police pour des faits de violences conjugales.