Le lundi 25 novembre 2019 à 12:58
Le fils, « très confus », a fait l’objet d’une hospitalisation d’office en psychiatrie.
Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), mais la piste d’une mort naturelle n’est pas exclue.
L’embarquement n’a pas eu lieu
Ce vendredi vers 5 heures du matin, un Britannique originaire de l'île de Wight, âgé de 53 ans, a voulu embarquer dans un ferry à Calais pour rentrer chez lui. Avec sa mère de 86 ans, ils remontaient du sud de la France, où ils possèdent trois résidences, relate Le Parisien.
« C'est au moment où ils devaient descendre du véhicule que le fils s'est rendu compte qu'elle était décédée », a déclaré le procureur de la République.
Des investigations en cours
D’après les déclarations du quinquagénaire, tous deux étaient partis de leur petit château de Vernon (Ardèche), puis s'étaient arrêtés à Châtin (Nièvre), car la mère éprouvait des malaises.
Les enquêteurs se sont donc rendus dans les propriétés familiales pour procéder à des vérifications. Ces habitations « ne présentent pas de traces suspectes. On n'a pas retrouvé de scènes de désordre ou de choses particulières » a indiqué le magistrat. Des voisins de la maison de Châtin ont témoigné qu’ils auraient entendu des éclats de voix en Anglais, jusqu’à jeudi matin, durant leur séjour, selon le Journal du Centre.
Une autopsie pratiquée
Le corps de la défunte a été autopsié vendredi après-midi. Le procureur de la République a déclaré qu’elle n’a « rien révélé si ce n'est une femme âgée très malade et dans un état de santé très précaire » et qui aurait trouvé la mort « sur la route », bien avant son arrivée à Calais. Les investigations suivent leur cours.