Chartres : Trois mineurs mis en examen pour «tentative de meurtre» après un différend sur Instagram

Un adolescent de 16 ans a été blessé durant une violente rixe devant un collège de Chartres vendredi. Un jeune homme de 20 ans également. Trois mineurs de 14 et 15 ans viennent d'être mis en examen pour "tentative de meurtre".
Chartres : Trois mineurs mis en examen pour «tentative de meurtre» après un différend sur Instagram
Illustration. (Primakov / Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 14 février 2023 à 01:20

Le parquet de Chartres (Eure-et-Loir) a annoncé ce lundi que trois mineurs ont été mis en examen pour "tentative de meurtre" et "violences aggravées" après une rixe survenue près du collège Victor-Hugo, vendredi.

Le jour des faits, les policiers ont été alertés et ont trouvé un adolescent âgé de 16 ans et demi présentant deux plaies saignantes, l'une au-dessus du cœur et l'autre au niveau du dos, qui lui ont valu deux jours d'incapacité totale de travail (ITT). "Un autre jeune homme, âgé de 20 ans, disait également avoir été victime d’une tentative de coup de couteau qu’il avait pu éviter", a indiqué le parquet.

Selon les premières éléments de l'enquête, la bagarre aurait été déclenchée par un différend sur Instagram concernant une photo qu'une jeune fille avait postée. Un cliché qui n'a pas plu à la future victime de 16 ans. Les deux camps ont échangé des menaces de mort lors d'un échange en direct sur Instagram, et un rendez-vous a été fixé devant le collège.

Placés sous contrôle judiciaire

Au cours de la bagarre devant l'établissement, qui a opposé la victime accompagnée de trois amis, à une quinzaine de personnes hostiles, des coups de couteau ont été portés. Deux des agresseurs présumés ont 14 ans et demi, et le dernier a 15 ans et demi. Les deux premiers ont été interpellés le soir même et le troisième le lendemain matin.

Les trois adolescents, qui étaient scolarisés et inconnus des services de police, de la justice et de la protection judiciaire de la jeunesse, ont tous admis leur implication dans les faits à des degrés divers. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et ont fait l'objet de "placement éducatif dans des établissements situés en dehors du département d’Eure-et-Loir".