Colmar : Au tribunal, il tente de saisir l'arme à feu d'un policier et mord un autre fonctionnaire

Il a fallu appeler du renfort pour maitriser cet homme particulièrement virulent qui venait d'apprendre qu'il était placé en détention provisoire. Ce lundi, il a été condamné pour la 33ème fois par la justice.
Colmar : Au tribunal, il tente de saisir l'arme à feu d'un policier et mord un autre fonctionnaire
Le tribunal de grande instance de Colmar. (photo Google)
Par Actu17
Le mardi 4 juin 2019 à 12:04

Un homme de 34 ans était au tribunal de grande instance de Colmar (Haut-Rhin) ce dimanche, dans le bureau du juge des libertés et de la détention qui lui a annoncé qu'il était placé en détention provisoire.

Le mis en cause déjà condamné à 32 reprises, venait d'être déféré pour des violences sur son ex-compagne. En apprenant la décision du juge, il est devenu violent et a jeté des chaises dans le couloir raconte L'Alsace. L'une a percuté un mur, une autre l'encadrement de la porte du juge, frôlant un policier.

Il mord un policier, tombe sur un autre et tente de se saisir de son arme

Les trois policiers qui escortaient le mis en cause ont tenté de le maitriser. L'individu violent a mordu et griffé l'un des fonctionnaires, puis a chuté au sol sur un autre policier, tentant à cette occasion de lui dérober son arme. Il n'y est heureusement pas parvenu et a été neutralisé. L'homme est aussi accusé d'avoir menacé de mort les trois policiers.

Le lendemain, il a été jugé par le tribunal correctionnel de Colmar pour des violences sur son ex-compagne, datant de la semaine dernière. Le prévenu qui se trouve sous curatelle renforcée en raison d’une schizophrénie a expliqué à la barre ne plus être en capacité de se contenir dans certaines circonstances, comme cela fut le cas la veille face aux policiers.

Un an de prison ferme

Alors qu'il contestait en grande partie les violences sur son ex, le tribunal l'a condamné à une peine d'un an de prison ferme. L'homme a été écroué. Il sera jugé ultérieurement pour les violences commises sur les policiers.