Le jeudi 12 juin 2025 à 16:39
Une adolescente de 17 ans a été secourue par deux policiers dans la nuit de mardi à mercredi, à Compiègne (Oise), après s’être jetée dans l'Oise. Elle fuyait un homme qui l’aurait violée quelques heures plus tôt, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
L’intervention des forces de l’ordre a eu lieu peu après 1 heure du matin. Deux fonctionnaires de la police nationale n’ont pas hésité à se jeter à l’eau pour atteindre la victime, qui avait nagé sur plusieurs dizaines de mètres malgré son état de choc. La jeune fille aurait subi des violences sexuelles un peu plus tôt par un homme rencontré via les réseaux sociaux. Un viol qui aurait été commis sous la menace d’une hache et d’un couteau.
"La victime s’est jetée dans la rivière et a nagé sur plusieurs dizaines de mètres, malgré son état de choc", indique le maire (LR) de Compiègne, Philippe Marini, au quotidien francilien. "Ses cris ont alerté des passants qui ont immédiatement donné l’alerte auprès des secours".
Enquête ouverte pour viol
L’adolescente a été hospitalisée dans la nuit. Son pronostic vital n’est pas engagé. L’auteur des faits a pris la fuite. Il était toujours recherché ce mercredi matin par les enquêteurs du commissariat de Compiègne. Le parquet de Compiègne a confirmé qu’une "enquête de flagrance du chef de viol est en cours après que la victime ait été secourue dans l’Oise par des membres de la police nationale", sans fournir d’informations supplémentaires.
Dans un communiqué, Philippe Marini a salué "avec force le travail exemplaire" des policiers nationaux, des pompiers et des policiers municipaux mobilisés lors de cette "intervention d’une extrême gravité". Il a précisé : "Sans hésiter, deux policiers nationaux se sont jetés à l’eau pour lui porter secours, appuyés du rivage par les policiers municipaux engagés dans l’opération. Leur sang-froid a permis de sauver la jeune femme". Le maire a également ajouté qu'il souhaitait "que l’enquête en cours permette de confondre rapidement l’auteur de ces faits abjects".