Confinement : Un couple sort promener un lapin en laisse et écope de 135 € d’amende

Confinement : Un couple sort promener un lapin en laisse et écope de 135 € d’amende
Illustration. (Pixabay)
Par Actu17
Le lundi 23 mars 2020 à 13:43

Promener son lapin, même tenu en laisse, n'est pas une raison valable pour sortir dans la rue durant la pandémie de coronavirus qui sévit actuellement.

Un couple s'est imaginé pouvoir interrompre son confinement en promenant un lapin tenu en laisse comme si c'était un chien, mercredi dernier, dans le quartier saint-Joseph à Apt (Vaucluse).

Déjà contrôlé la veille pour les mêmes faits

En ne respectant pas les mesures sanitaires prises par le gouvernement sur le plan national, le couple a mis sa vie et celle des autres en danger. Il a donc été verbalisé par les gendarmes de la compagnie de Pertuis à hauteur de 135 euros pour « non-respect des règles de confinement », rapporte La Provence. D'autant que le couple avait été contrôlé la veille pour les mêmes faits et avait bénéficié de la clémence des militaires.

De nombreux comportements désinvoltes

D'autres personnes ont fait les frais de leur légèreté vis-à-vis des mesures de confinement. Les gendarmes de la compagnie de Pertuis ont notamment verbalisé un automobiliste sorti pour laver sa voiture sur une aire de lavage ou encore des cyclistes en promenade dans le Vaucluse en provenance des Alpes de Haute-Provence.

Vendredi, quatre jeunes ont également été sanctionnés de 135 euros d'amende chacun pour avoir participé à un barbecue arrosé sur la place publique.

Les sanctions se durcissent

Dimanche soir, le directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, Alain Thirion a annoncé que les sanctions en cas de non-respect des mesures de confinement allaient être alourdies après la promulgation de la loi d’urgence sanitaire.

En cas de récidive dans les 15 jours, l’amende passera de 135 euros à 1 500 euros et pourra aller jusqu’à 3 000 euros. Dans le cas où plus de trois violations dans les 30 jours sont relevées, l’infraction devient un délit sanctionné de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende, ainsi que d’une peine complémentaire de travail d’intérêt général (TIG).

Par ailleurs, les policiers municipaux deviennent habilités à procéder à la constatation de ces infractions.