Le mercredi 6 décembre 2023 à 17:39
Un ressortissant soudanais de 34 ans a été interpellé par les policiers municipaux de Corbeil-Essonnes (Essonne) ce mardi à la mi-journée, au centre-ville. Il est soupçonné d'avoir tenté d'enlever une fillette de 2 ans dans un magasin quelques heures plus tôt, ainsi qu'un petit garçon de 8 ans le 23 novembre dernier, a appris Actu17.
Cette petite fille était installée dans sa poussette vers 10 heures, et se trouvait avec son assistante maternelle, dans le magasin Action situé sur l'avenue du 8-Mai-1945, lorsqu'un inconnu l'a prise par la main en essayant de la récupérer. "La fillette s'est mise à hurler et l'assistante maternelle, qui était en train de payer à la caisse, s'est retournée et a fait fuir cet homme", décrit une source proche de l'affaire.
La police a été alertée et les forces de l'ordre ont exploité les images de vidéoprotection du magasin afin d'obtenir des images de l'auteur des faits. Plusieurs photos du suspect ont été récupérées. C'est ainsi que les policiers municipaux ont repéré l'auteur présumé des faits vers 12h30, sur l'avenue Carnot. L'homme a été immédiatement interpellé puis placé en garde à vue au commissariat d'Évry.
Les policiers ont fait le lien avec une affaire similaire
Les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) ont alors fait le rapprochement avec une affaire similaire survenue le jeudi 23 novembre dans le restaurant Quick de Corbeil-Essonnes, sur le boulevard Georges-Michel. "L'auteur des faits correspond à cet homme de 34 ans", confirme la même source. Ce jour-là, un enfant de 8 ans qui se trouvait dans l'aire de jeux a été abordé par un inconnu qui lui a pris la main. Sa mère a été témoin des faits et a demandé de l'aide à un agent de sécurité qui a fait fuir le suspect. Cette dernière a déposé une plainte. Aucun des deux enfants n'a été blessé.
Déjà connu des services de police, le suspect serait en situation irrégulière sur le territoire français, d'après notre source. Il devait faire l'objet d'un examen psychiatrique afin de déterminer si son état de santé est compatible avec cette mesure de garde à vue, qui peut s'étendre jusqu'à 48 heures.