Corse-du-Sud : Incendie criminel d'une paillotte à Pietrosella

L'incendie s'est déclenché vers 03h30 dans la nuit de lundi à mardi. Aucun tag de revendication n'a été découvert lors des constatations, pour l'heure.
Corse-du-Sud : Incendie criminel d'une paillotte à Pietrosella
L'Oriu, une paillote incendiée à Pietrosella en Corse-du-Sud, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2022. (AFP)
Par Actu17 avec AFP
Le mardi 19 juillet 2022 à 17:50

L'Oriu, une paillote située sur la plage du Ruppione à Pietrosella (Corse-du-Sud) a été détruite par un incendie "manifestement d'origine criminelle" dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mardi auprès du parquet d'Ajaccio.

La brigade de recherche de la gendarmerie d'Ajaccio a été saisie de l'enquête de flagrance pour dégradation par moyen dangereux concernant ce restaurant de plage, a indiqué à l'AFP le parquet en précisant que "les faits étaient manifestement d'origine criminelle".

Les techniciens en identification criminelle travaillaient mardi sur les lieux de l'incendie qui s'est déclenché vers 03h30 du matin et n'a fait aucun blessé, selon la même source. Pour l'heure, aucun tag n'a été découvert.

Plusieurs incendies revendiqués par le FLNC

Depuis le début de l'année, plusieurs résidences secondaires, un camping et des entreprises du bâtiment ont été endommagés par des incendies criminels dont plusieurs ont été revendiqués le 11 juillet dernier par le groupe clandestin du Front de libération nationale corse (FLNC).

Dans un communiqué, le FLNC a ainsi revendiqué 16 "actions" visant deux véhicules de police, deux entreprises du bâtiment et douze résidences privées, dont l'incendie de 36 mobile-homes dans un camping d'Aleria.

Une gendarmerie attaquée aux cocktails Molotov

Dans la nuit du 29 au 30 juin, la brigade de gendarmerie de Pietrosella avait été la cible de plusieurs cocktails Molotov sans faire de dégâts. Plusieurs tags "AFF" (A Francia Fora, la France dehors, ndlr) et FLNC avaient également été retrouvés sur cette gendarmerie qui avait déjà été la cible d'une attaque à l'explosif en 1997 au cours de laquelle l'arme qui a servi à l'assassinat du préfet Erignac le 6 février 1998 avait été dérobée.

Le parquet national antiterroriste s'était saisi de l'enquête pour dégradation par moyens dangereux de la gendarmerie ainsi que des enquêtes liées au communiqué du FLNC.