Covid-19 : Pour quels motifs sera-t-il possible de sortir avec une attestation durant le couvre-feu ?

Le Premier ministre Jean Castex accompagné de plusieurs ministres ont présenté lors d'une conférence de presse ce jeudi, les modalités du couvre-feu qui débute ce samedi dès minuit en Île-de-France et dans huit métropoles.
Covid-19 : Pour quels motifs sera-t-il possible de sortir avec une attestation durant le couvre-feu ?
Illustration © Actu17
Par Actu17
Le jeudi 15 octobre 2020 à 16:18

Les habitants des départements de l'Île-de-France et des métropoles d'Aix-Marseille, Lyon, Lille, Grenoble, Rouen, Saint-Étienne, Toulouse et Montpellier devront rester chez eux entre 21 heures et 6 heures du matin, à partir de samedi. Il sera toutefois possible de sortir dans différents cas de figure.

Cinq motifs ont été retenus par le gouvernement : d'abord pour raison de santé ou pour des raisons professionnelles, mais également si vous travaillez de nuit, si vous avez un train ou un avion qui arrive ou part après 21 heures, si vous devez vous rendre auprès d’un proche en situation de dépendance, ou encore pour sortir votre animal de compagnie près de chez vous.

Une attestation valable une heure

Comme lors du confinement, durant la première vague de Covid-19, il sera nécessaire de se munir d'une attestation de sortie. Cette dernière sera téléchargeable sur le site du ministère de l'Intérieur. Il sera également possible de la recopier à la main sur papier "notamment pour les personnes les plus âgées ou celles qui n'ont pas d'ordinateur ou d'imprimante immédiatement", a précisé Gérald Darmanin lors de la conférence de presse. "L'attestation vaut une heure puisqu'il s'agit de déplacements qui n'ont pas de lieu avec le travail", a-t-il ensuite prévenu.

Pour les personnes qui se rendent au travail, un justificatif de son employeur sera également nécessaire, ou une carte professionnelle pour les forces de l'ordre, les professions libérales ou les journalistes par exemple.

135 euros d'amende

En cas de sortie non justifiée, une contravention de 135 euros sera dressée, "et s’il y a réitération, au bout de trois fois, six mois d’emprisonnement possible et 3750 euros d’amende", a ajouté Gérald Darmanin. 12 000 policiers et gendarmes seront déployés chaque nuit pour assurer le respect de ces nouvelles mesures de restriction en lien avec l'épidémie de Covid-19.