Créteil : Un chauffard blessé par balle par la police lors d'un refus d'obtempérer

INFO ACTU17. Refus d'obtempérer dans la nuit de lundi à mardi aux portes de Paris. Un chauffard au volant d'une puissante voiture a pris la fuite et s'est dirigé à Créteil. Il aurait ensuite foncé sur des policiers dont l'un a ouvert le feu, blessant le suspect.
Créteil : Un chauffard blessé par balle par la police lors d'un refus d'obtempérer
La voiture Audi RS3 du chauffard, sur la N6 à Créteil, peu après la fin de l'intervention. (Remy Buisine)
Par Stéphane Cazaux
Le mardi 13 février 2024 à 03:43 - MAJ mardi 13 février 2024 à 04:06

Un chauffard a refusé d'obtempérer aux policiers au niveau de la porte de Bercy à Paris (XIIe), dans la nuit de lundi à mardi, avant de se lancer dans une course-poursuite. Selon les informations d'Actu17, dans sa fuite, le conducteur aurait foncé sur les forces de l'ordre à Créteil (Val-de-Marne). L'un des fonctionnaires a alors ouvert le feu, blessant le suspect qui a été conduit à l'hôpital.

Les faits ont débuté vers 01h30 lorsqu'un homme au volant d'une puissante Audi RS3 a refusé de se soumettre à un contrôle routier. Il a accéléré et pris la direction de Créteil en s'engageant sur l'autoroute A4. L'alerte a été donnée sur les ondes police et d'autres patrouilles se sont positionnées en amont, pour tenter de stopper le chauffard.

Au niveau du carrefour Pompadour, sur la N6, le suspect se serait retrouvé face à plusieurs policiers lui ordonnant de s'arrêter. Le chauffard aurait refusé une nouvelle fois de s'immobiliser, fonçant sur l'un des agents. Au moins deux tirs ont été effectués par les forces de l'ordre, d'après les premiers éléments. Le conducteur a été touché, selon une source proche de l'affaire. On ne connait pas son état de santé au moment où nous écrivons ces lignes. Deux passagers qui se trouvaient dans la RS3 ont été interpellés et un policier a également été blessé durant cette intervention, indique la même source.

Le déroulement des faits devra être éclairci par la suite des investigations. Deux enquêtes devraient être ouvertes dans ce dossier. La première concernant les faits reprochés au chauffard ; et la seconde, confiée à l'inspection générale de la police nationale (IGPN), afin de déterminer si le fonctionnaire a bien fait usage de son arme dans un cadre légal.