Le mercredi 7 juillet 2021 à 10:04 - MAJ mercredi 7 juillet 2021 à 10:20
Le parquet avait requis jusqu’à six mois de prison avec sursis contre les mis en cause. Le tribunal de Paris les a condamnés à des peines allant de quatre à six mois de prison. Au total, ils étaient treize à comparaître. Un douzième prévenu a été relaxé et le dernier a bénéficié d'une nullité de la procédure.
Les onze condamnés devront par ailleurs verser la somme de 1500 euros chacun à Mila, pour les dommages et intérêts, ainsi que 1000 euros pour ses frais d'avocat.
"Ce que je veux, c’est que les personnes qui sont considérées comme pestiférées soient (celles) qui harcèlent, qui incitent au suicide", a notamment réagi Mila à la sortie du tribunal. "Je ne veux plus jamais qu’on fasse culpabiliser les victimes".
"On a gagné et on gagnera encore": Mila remercie les forces de l'ordre, les féministes et les associations antiracistes qui ont eu le "courage" de la soutenir pic.twitter.com/VtKN2oO2xG
— BFMTV (@BFMTV) July 7, 2021
Originaires de toute la France
Les prévenus âgés de 18 à 29 ans, qui sont originaires de toute la France, avaient été renvoyés devant le tribunal par le parquet, dans le cadre d’une enquête du nouveau pôle national de lutte contre la haine en ligne. En outre, l'audience était aussi l’une des toutes premières consacrées à l’infraction de cyberharcèlement, créée par une loi de 2018.
La jeune Mila est visée par des menaces de mort depuis la publication sur les réseaux sociaux, en janvier 2020, d’une vidéo où elle critique l’islam. L’adolescente a publié une nouvelle vidéo en novembre dernier. Le mois suivant, la jeune fille avait été contrainte de quitter son lycée en Isère.