Des ordinateurs bientôt installés dans chaque cellule de prison de France

Des ordinateurs bientôt installés dans chaque cellule de prison de France
Illustration. (©PhotoPQR/Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 7 juillet 2019 à 20:01 - MAJ dimanche 7 juillet 2019 à 20:13

Le gouvernement s'est fixé un délai de trois ans maximum pour équiper chaque cellule de prison de France d'un terminal numérique. Il pourrait s'agir de tablettes ou d'ordinateurs, qui permettront d'accéder à un réseau intranet spécifique aux prisons.

Chaque cellule de prison devrait bientôt être équipée d'un terminal numérique, en plus d'un téléphone déjà prévu. Cette porte ouverte vers un réseau intranet déjà en test permettra aux détenus d'interagir avec l'administration pénitentiaire. « Il n'y aura bien évidemment aucun accès à l'Internet extérieur », a précisé l'administration.

Si le matériel n'est pas encore défini, les tablettes ou ordinateurs seront obligatoirement « carénés aux murs pour des raisons de sécurité ».

Trois établissements en test

La maison d'arrêt de Dijon (Côte-d'Or) et les centres pénitentiaires de Meaux (Seine-et-Marne) et de Nantes (Loire-Atlantique) sont les trois actuels sites pilotes de ce projet, rapporte Le Parisien. Des tablettes ont été fournies aux détenus de ces établissements pénitentiaires afin d'étudier la réaction des prisonniers et leur comportement vis-à-vis de cette technologie nouvellement mise à disposition.

Ce nouveau service pourra leur permettre de "cantiner" mais aussi de commander des "produits culturels" et de réserver des parloirs, par exemple.

100% des démarches administratives dématérialisées

Pour l'administration pénitentiaire, « l'objectif c'est que 100 % des démarches administratives soient numérisées en 2022 ». Si la phase de test est positive, un appel d'offre sera émis d'ici la fin de l'année pour équiper les 50 144 cellules.

Ces installations feront partie d'un budget global de 530 millions d'euros. Des fonds alloués à l'amélioration de l'accès au numérique des prisons, avec notamment une hausse des débits des établissements permettant la visioconférence avec les tribunaux.