Dijon : Poursuivi et visé par des tirs, un homme de 48 ans se réfugie dans une supérette et échappe à la mort

Un homme de 48 ans a échappé à une tentative de meurtre ce mardi soir dans le quartier Montmuzard à Dijon (Côte-d'Or). Visé par des coups de feu tirés par deux individus à scooter, il a réussi à se réfugier dans une supérette sans être blessé.
Dijon : Poursuivi et visé par des tirs, un homme de 48 ans se réfugie dans une supérette et échappe à la mort
La victime s'est réfugiée dans cette supérette, rue Alix-de-Vergy, à Dijon. (Google vie)
Par Actu17
Le mercredi 21 août 2024 à 16:17

Coups de feu et tentative de meurtre ce mardi soir à Dijon (Côte-d'Or). Un homme de 48 ans a été visé par des coups de feu dans le quartier Montmuzard et s'est réfugié dans une supérette. Les deux agresseurs à scooter ont pris la fuite et la victime n'a pas été blessée, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information de France 3.

Les policiers ont été alertés vers 19h15. Des coups de feu venaient d'être tirés dans la rue Alix-de-Vergy, à proximité de l'arrêt du tramway Grésilles-Trimolet. Le passager du scooter a ouvert le feu sur le quadragénaire à trois reprises, sans l'atteindre. La victime s'est alors réfugiée dans la supérette Spar. Le tireur l'a poursuivie dans le magasin et a tiré deux nouveaux coups de feu, là encore sans faire de blessé. L'agresseur a finalement fait demi-tour et a pris la fuite avec son complice sur leur deux-roues de marque Yamaha. Le véhicule a été retrouvé incendié un peu plus tard dans la soirée, dans le quartier des Grésilles, non loin du lieu des tirs, d'après la même source.

La piste du règlement de comptes «ne fait aucun doute»

Il n'y a pas de blessé à déplorer. Les policiers ont procédé à des constatations sur le lieu des faits. Ils ont découvert cinq étuis dont on ne connaît pas le calibre. Le procureur de la République de Dijon a précisé que l'homme de 48 ans visé par les deux agresseurs est déjà connu des services de police pour divers faits. La piste du règlement de comptes "ne fait aucun doute", a-t-il souligné mais le "motif est encore indéterminé".

Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), ex-police judiciaire.