Le mercredi 3 juillet 2019 à 17:46
Interpellés, les suspects de types africain et nord-africain ont eux-mêmes déclaré venir « casser du gwer » (un dérivé du terme arabe « gaouri » qui désigne le blanc, ndlr) aux policiers.
Entre les mois d’avril et de mai, les agressions d’élèves s’étaient multipliées aux abords de l’Institution Notre-Dame (IND), un célèbre établissement d’enseignement privé situé à Valence dans la Drôme. Le nombre de faits de violences était tel que des patrouilles de police avaient été renforcées sur le secteur.
Crachats, gifles et coups de poing
Les quatre meneurs de la bande violente à l’origine de ces agressions ont été interpellés ce mardi. Âgés de 11 à 13 ans, il s’agit de collégiens scolarisés dans un autre établissement. Typés africain et nord-africain, les mis en cause n’ont pas rechigné à exprimer leurs motivations aux policiers : ils venaient pour « casser du gwer » selon leurs mots, ce qui signifie « casser du blanc », relate France Bleu.
Selon les investigations des policiers, les quatre meneurs venaient aux abord de l’école privée, avec une dizaine de camarades en tant que spectateurs, et agressaient des élèves esseulés dans la rue. Au total ont été recensés cinq mineurs, victimes de crachats, insultes, coups de pied et de poing.
Des mesures judiciaires
Deux mis en cause devaient être présentés ce mercredi à des éducateurs spécialisés de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Les plus âgés comparaîtront devant un juge pour enfants.
« Tous devraient se voir imposer un strict couvre-feu, l'interdiction de se rencontrer et d'approcher l'IND à l'avenir », précise France Bleu. Les spectateurs, pour leur part, ont été identifiés et seront convoqués prochainement par la police.