Le mercredi 8 septembre 2021 à 18:12
Le chroniqueur et journaliste Éric Zemmour, 63 ans, a été relaxé ce mercredi par la cour d'appel de Paris pour ses propos lors d’une réunion baptisée « convention de la droite » le 28 septembre 2019, organisée par des proches de l’ex-députée du Front national (devenu RN), Marion Maréchal.
Lors de sa prise de parole, il avait évoqué les immigrés "colonisateurs" et cité l'écrivain Renaud Camus, théoricien du "grand remplacement" de la population blanche et chrétienne par une population immigrée musulmane. Il avait également décrit le voile et la djellaba comme les "uniformes d’une armée d’occupation". La cour d'appel a estimé qu’« aucun des propos poursuivis ne visent l'ensemble des Africains, des immigrés ou des musulmans mais uniquement des fractions de ces groupes ».
"C'est une décision très importante parce que les parties civiles ont réclamé devant la cour d'appel la perte des droits civils et politiques d'Éric Zemmour. C'est un double camouflet pour elles", a réagi son avocat Me Olivier Pardo, à franceinfo.
Convoqué par le tribunal pour d'autres propos
Éric Zemmour était également convoqué devant le tribunal ce mercredi concernant ses propos visant les migrants mineurs, sur le plateau de la chaîneCNews, en septembre 2020. « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait lâché le chroniqueur. Le procès a été finalement renvoyé au 17 novembre à 09h30.