Essonne : Deux mineurs de 13 et 17 ans dans un état grave après un empoisonnement, leur mère interpellée

INFO ACTU17. Un petit garçon de 13 ans et sa sœur de 17 ans ont été empoisonnés avec des médicaments, au domicile familial à Linas (Essonne), ce mardi soir. Ils ont été transportés à l'hôpital dans un état grave. Leur mère a été interpellée sur place avant d'être hospitalisé d'office en psychiatrie. Une enquête est ouverte.
Essonne : Deux mineurs de 13 et 17 ans dans un état grave après un empoisonnement, leur mère interpellée
Illustration. (A17)
Par Stéphane Cazaux
Le mercredi 31 juillet 2024 à 14:43

Deux mineurs de 13 et 17 ans ont été victimes d'un empoisonnement au domicile familial à Linas (Essonne) ce mardi soir. Leur mère de 43 ans a été interpellée avant d'être finalement hospitalisée d'office après un examen psychiatrique, a-t-on appris de source proche de l'affaire. Le jeune garçon de 13 ans et sa sœur de 17 ans étaient dans un état grave avec un pronostic vital réservé, lors de leur prise en charge par les secours. Ils ont été transportés à l'hôpital.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans cet appartement situé dans le quartier de la mairie, vers 23 heures. La mère de famille venait d'administrer à ses enfants de fortes doses de neuroleptiques, pouvant s'avérer létales. Les neuroleptiques, également appelés antipsychotiques, sont des médicaments utilisés pour traiter certaines affections mentales telles que la schizophrénie et les troubles bipolaires. Les médecins du SAMU ont été sollicités tandis que la quadragénaire a été interpellée par les policiers. Le petit garçon a été conduit à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) tandis que l'adolescente a été transportée au Centre hospitalier sud francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes.

Les policiers ont procédé à des constatations dans le logement et à une première enquête de voisinage. La mère a été questionnée concernant les doses qu'elle a administrées à ses enfants et des prélèvements ont été réalisés à l'hôpital afin que des analyses toxicologiques soient effectuées.

Un peu plus tard, la suspecte a fait l'objet d'un examen psychiatrique. Le médecin a estimé que son état de santé n'était pas compatible avec une mesure de garde à vue. Elle a été hospitalisée d'office peu après 2 heures du matin. Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de la Division de la criminalité territoriale (DCT).