Le lundi 22 avril 2019 à 15:57
"Suicidez-vous", "Flics suicidés à moitié pardonnés", "ACAB" ("all cops are bastards", ndlr). Ce sont les messages tagués qui ont été retrouvés ce matin sur les murs de la gendarmerie de Landivisiau.
La maire de la commune s'est rendue sur place a vivement réagi. "Les gendarmes sont des humains, ils sont là pour nous servir, nous protéger. Je suis solidaire évidemment", a-t-elle déclaré aux journalistes présents, se disant dans le même temps "scandalisée".
Des techniciens ont réalisé des prélèvements sur place afin d'identifier le ou les auteurs de ces tags. Des agents municipaux ont depuis recouvert ces inscriptions outrageantes.
Landivisiau. Tags sur la façade de la brigade de gendarmerie [Vidéo] https://t.co/vCTCRIZE2J pic.twitter.com/UDS7hJgqUc
— Le Télégramme (@LeTelegramme) 22 avril 2019
Christophe Castaner a rapidement réagi
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner évoque des faits "d'une extrême gravité". "Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice. J’y veillerai" a-t-il écrit.
Ces faits sont d’une extrême gravité.
Les banaliser, ce serait donner raison à leurs auteurs qui doivent être identifiés et livrés à la Justice.
J’y veillerai.
Indéfectible soutien à nos policiers et gendarmes à qui nous devons -tous- respect et gratitude.https://t.co/am8sjVGMYm— Christophe Castaner (@CCastaner) 22 avril 2019
Des appels aux suicides à Paris lors de l'acte 23
Des tags qui ont été fait vraisemblablement au cours de la nuit, alors que le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête après que des manifestants ont scandé "Suicidez-vous, suicidez-vous !" aux forces de l'ordre sur la place de la République à Paris, ce samedi lors de la manifestation des Gilets jaunes pour l'acte 23.