Gérard Miller visé par une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris visant Gérard Miller, psychanalyste, suite à des accusations de "viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures", basées sur six signalements de femmes pour des faits datant de 1995 à 2005.
Gérard Miller visé par une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles
Gérard Miller sur le plateau de C à vous sur France 5, le 6 avril 2018. (capture écran vidéo)
Par Actu17
Le vendredi 23 février 2024 à 10:50

Une enquête a été ouverte visant Gérard Miller, psychanalyste, après des accusations de "viols et agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures". Le parquet de Paris a confirmé avoir reçu six signalements de femmes affirmant avoir été victimes d'actes non consentis de la part de Gérard Miller entre 1995 et 2005. Ces signalements ont été effectués "par courrier ou au sein d’un commissariat suivi d’un compte rendu au parquet", a précisé le parquet.

Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la Direction de la police judiciaire de Paris (DRPJ). "Il appartiendra au parquet de déterminer la matérialité et la qualification des faits, de mesurer leur éventuelle prescription et d’apprécier les suites à donner", souligne la même source.

«J'ai la conviction de n’avoir contraint personne»

Gérard Miller, 75 ans, connu pour son engagement politique à gauche et son soutien à Jean-Luc Mélenchon, fait face à des révélations du magazine Elle et de Mediapart, qui décrivent des comportements déplacés et des violences sexuelles lors de séances d’hypnose. Après la parution des premiers témoignages fin janvier, Gérard Miller avait publié une lettre sur le réseau social X. "Avec toutes les femmes, j’ai la conviction de n’avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus, et ce tout particulièrement quand je m’engageais sur le chemin de la séduction", a-t-il assuré. Il réfutait également avoir pratiqué l’hypnose à son cabinet ou à son domicile, mais toujours en public.

Les séances dans un cadre privé relevaient de "tests élémentaires" et "celui ou celle qui acceptait de s’y livrer n’était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens", a assuré Gérard Miller.