Le jeudi 14 février 2019 à 16:04
La vidéo amateur montrant une partie de l'échange entre l'employé et le policier en civil avait créé de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Cet employé âgé de 32 ans a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à 70 heures de Travaux d'intérêt général (TIG), pour outrage dans le cadre d'une Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). L'homme a en effet reconnu les faits.
Sur ces images, un policier souhaite pénétrer dans la boulangerie pour y acheter quelque chose. L'homme qui se trouve à la porte lui explique qu'il ne veut "pas d'arme" dans son établissement. Le policier étant forcément armé lorsqu'il est en service comme le prévoit la loi, avait finalement décidé de quitter les lieux. "Bon je crois que je vais aller ailleurs" déclare-t-il dans cette vidéo.
Un doigt d'honneur
Des images qui ne montrent pas l'intégralité de la scène. L'homme reconnu coupable par la justice avait été placé en garde à vue ce lundi pour "refus de vente et outrage sur personne dépositaire de l'ordre public".
Après avoir nié avoir fait un geste outrageant au policier, les enquêteurs ont présenté des images au mis en cause où on l'aperçoit faire un doigt d'honneur. L'employé a finalement reconnu son geste qui constitue un outrage et a été déféré.
⚡️PARIS / Durant l’#ActeXII des #GiletsJaunes, le gérant de la boulangerie Maison Landemaine refuse ⛔️ que des policiers rentrent armés dans son établissementhttps://t.co/uA3MPjP0pd pic.twitter.com/QPcGrE4N57
— Pure. (@PureTele) 2 février 2019
Un courrier de la direction de la police
La Maison Landemaine, a qui appartient la boulangerie situé rue du temple, avait publié un communiqué Facebook dans lequel elle évoquait sa volonté d'avoir "un atmosphère calme" dans ses établissements "en demandant aux policiers et aux manifestants d'ôter leur arme et leur cagoule". Un message qui a depuis été retiré.
La direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) a d'ailleurs envoyé un courrier à l'entreprise, dans lequel elle s'étonne que la direction puisse mettre sur "un pied d'égalité policiers et manifestants cagoulés" raconte Le Figaro.