Hérault : Un octogénaire et sa belle-fille tués dans leur maison par un sans domicile fixe

Le suspect interpellé est un sans domicile fixe de 38 ans. Son état de santé mental "interroge" a indiqué le parquet.
Hérault : Un octogénaire et sa belle-fille tués dans leur maison par un sans domicile fixe
Illustration. (AFP/Archives)
Par Actu17 avec AFP
Le vendredi 23 décembre 2022 à 17:10

Un homme de 80 ans et sa belle-fille ont été tués par un SDF de 38 ans qui s'était introduit dans leur domicile de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) vraisemblablement pour y commettre un vol, a indiqué vendredi le parquet.

"L'auteur a été appréhendé alors qu'il se trouvait encore dans la maison. Âgé de 38 ans, il est de nationalité espagnole. Il est sans-domicile-fixe et a une vie nomade", a expliqué dans un courriel le procureur adjoint de Montpellier, Laurent Fekkar. Une information judiciaire a été ouverte et l'homme a été placé en détention provisoire.

Les corps de l'octogénaire et celui de la fille de son épouse décédée, âgée 57 ans, ont été découverts le 18 décembre dans la maison qu'ils partageaient par les gendarmes, intervenus à la demande de la famille, qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles, a précisé le procureur adjoint.

Les deux victimes battues à mort

A ce stade de l'enquête, le parquet ne "sait pas précisément quand les faits se sont déroulés ni même leur chronologie", a précisé à l'AFP M. Fekkar. "Des examens en cours pourront le préciser ultérieurement". L'autopsie a toutefois déjà confirmé que les deux victimes étaient décédées "à la suite de coups portés", a-t-il ajouté.

Le suspect, "dont l'état mental interroge", selon le parquet, "n'a pas apporté d'explication rationnelle sur son passage à l'acte" mais a "reconnu les faits".

"Il semble qu'il venait d'Italie et est descendu du train à la gare de Villeneuve-lès-Maguelone, située à proximité de la maison des victimes. Les traces d'effraction laissent penser que le mis en cause s'y est introduit pour commettre un vol", a encore indiqué le représentant du parquet, selon qui il n'y avait "aucun lien familial, amical ou professionnel entre l'auteur et les victimes".