Le samedi 25 janvier 2025 à 20:09 - MAJ samedi 25 janvier 2025 à 22:32
Un homme armé d'un couteau a pénétré dans un supermarché à Apt (Vaucluse) ce samedi en début de soirée, où il a agressé un client se trouvant au niveau des caisses, en hurlant "Allah Akbar". La victime, qui a reçu un coup de couteau et des coups de poing, a été légèrement blessée au niveau de la tête. L'agresseur a été rapidement maîtrisé par un agent de sécurité qui a lui aussi été légèrement blessé.
Les faits se sont déroulés vers 18 heures. Le suspect, Mehdi B., âgé de 32 ans et de nationalité française, est déjà connu des services de police pour une quinzaine de faits. Il est inscrit au FSPRT (fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) d'après une source proche de l'affaire. Le suspect a été placé en garde à vue.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi de ce dossier, a appris Actu17. Selon nos informations, le suspect est suivi pour sa radicalisation mais également pour son profil psychiatrique.
La DGSI et la SDAT saisies de l'enquête
Dans un communiqué de presse peu après 21 heures, le PNAT revient sur les faits. "Le 25 janvier 2025 en fin d’après-midi à Apt (84), un individu agressait avec un couteau un client au sein d’un supermarché, en criant "Allah Akbar". L’agent de sécurité, intervenu pour désarmer l’individu, parvenait à le maîtriser", peut-on lire. Le PNAT précise avoir ouvert une enquête de flagrance des chefs de "tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste en vue de crimes d'atteintes aux personnes".
"Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT), à la direction zonale de la police nationale (DZPN) Sud-Est et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)", ajoute la même source, qui précise que "deux victimes sont légèrement blessées, un client et l’agent de sécurité". "Elles ont été prises en charge par les pompiers et conduites à l’hôpital pour des soins. Leur pronostic vital n’est pas engagé".