Le vendredi 3 mai 2019 à 12:18 - MAJ vendredi 3 mai 2019 à 12:37
"Je ne souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet, et en le voyant naître je me dis que je n’aurais pas dû l'employer", a expliqué le ministre de l'Intérieur, estimant qu'il aurait plutôt dû utiliser l'expression "intrusion violente", comme l'avait fait la directrice de l'établissement parisien, plutôt que le mot "attaque".
"Retenez le terme que vous voudrez", a poursuivi Christophe Castaner. "Intrusion violente, c'est le mot qu'a utilisé la directrice de l'hôpital. Attaque, c'est celui qui m'est venu après avoir entendu le récit ému des personnels. J'entends le reproche qui m'est fait pour avoir utilisé le mot "attaque", je souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet, et en la voyant naitre, je me dis que je n'aurais pas dû l'employer", a poursuivi le ministre.
"Intrusion violente, terme utilisé par la directrice, est en effet mieux adapté et semble confirmer d'ailleurs par les vidéos qui sont apparues depuis", a admis Christophe Castaner.
Christophe Castaner sur la Pitié-Salpêtrière: "Je n'aurais pas dû employer le mot attaque" pic.twitter.com/hk2eIA6ZtY
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"Des actes inadmissibles et des actes très graves"
Le ministre de l'Intérieur est ensuite revenu sur les fais. "Entrer de force dans un hôpital, par l'entrée principale ou par l'entrée annexe, en brisant les chaînes du portail, tenter de s'introduire dans les services interdits d'accès au public, parce-qu'on y soigne et protège des vies humaines, ce sont des actes inadmissibles et des actes très graves", a-t-il expliqué.
"Aujourd'hui, une plainte a été déposée par l'AP-HP. L'enquête judiciaire déterminera précisément les faits et les responsabilités".
Pitié-Salpêtrière: "des intrusions, des insultes, des dégradations" selon Christophe Castaner pic.twitter.com/N8AxwmjtDr
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« Les cris c'était «achevez-le» »
Christophe Castaner est également revenu sur sa visite à l'hôpital, où un policier avait été sérieusement blessé après avoir reçu un pavé à la tête, devant l'entrée principale de la Pitié-Salpêtrière. "Je ne regrette pas ma visite" a-t-il affirmé.
"Je tiens à ajouter que lorsque ce policier a été blessé, chacun peut l'entendre sur les vidéos qui circulent, ce ne sont pas des cris de stupeur ou de compassions qui ont résonné, les cris c'était "achevez-le", voilà ce qu'il s'est passé à ce moment là" a détaillé le ministre.
Castaner: "Je ne regrette pas ma visite" auprès du CRS blessé pic.twitter.com/Lmc0G0Qiya
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