Le Havre : Une femme de 91 ans victime d'une agression sexuelle dans une maison de retraite

Une femme de 91 ans a subi une agression sexuelle de la part d'un autre pensionnaire ce samedi au sein de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Les Escales au Havre (Seine-Maritime).
Le Havre : Une femme de 91 ans victime d'une agression sexuelle dans une maison de retraite
Illustration. (pixabay)
Par Actu17
Le jeudi 18 juillet 2019 à 20:13

Les faits se sont produits vers 18 heures. Une femme de 91 ans qui réside au sein de l'EHPAD Les Escales a été agressée sexuellement. Un membre du personnel hospitalier de la résidence a entendu les cris de la victime, qui ne peut plus s’exprimer et qui est en partie paralysée, et a trouvé l'agresseur qui s'était introduit dans sa chambre a expliqué le fils de la nonagénaire, interrogé par Paris-Normandie.

"Ma mère aurait subi des attouchements alors qu’elle était allongée sur son lit. À l’arrivée du personnel, elle se débattait, essayant de porter des coups au mis en cause", a également détaillé Alain, encore sous l'émotion. L'homme a par ailleurs annoncé qu'il avait déposé plainte pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable", expliquant que sa mère était "couvertes de bleus". Depuis cette agression, elle est "complètement amorphe" a-t-il ajouté.

"Au vu de ses troubles, il ne s’agit pas d’une agression délibérée"

L'auteur présumé des faits qui est un autre résident de l'EHPAD, souffre de troubles cognitifs explique le quotidien régional, et de démence selon une source judiciaire. Il a été transféré dans un autre établissement. "Au vu de ses troubles, il ne s’agit pas d’une agression délibérée", a indiqué Isabelle Gérard, directrice par intérim de l’EHPAD.

Une grève depuis le 10 juin pour dénoncer le manque de personnel

Alain a également évoqué le manque de personnel au sein de l'EHPAD. Les personnels des maisons de retraite et des services d’aide à domicile sont en grève depuis le 10 juin pour dénoncer un manque de moyens et de sous-effectifs au sein des EHPAD.

"Au moment de l'agression, il n'y avait que deux soignants pour trente résidents. Avec plus de personnel, ça aurait pu être évitée", a déclaré l'une des responsables de la CGT à France Bleu ce jeudi après-midi devant l'EPHAD Pasteur appartenant à l'établissement public Les Escales, où un rassemblement du syndicat était organisé.