Le jeudi 25 juillet 2019 à 17:20
Peu avant 22 heures ce lundi 7 janvier 2019, une femme d'une quarantaine d'années rentrait chez elle sur un chemin bordant la façade de l’Esplanade de Lille. C'est alors qu'elle avait été violemment attaquée par deux individus. L'un l'avait frappée et violée, tandis que le second avait fouillé son sac, lui volant son téléphone portable explique La Voix du Nord.
Avant de prendre la fuite, le violeur lui avait également arraché ses bagues. La victime avait fait appel à la police le soir même. L'enquête avait alors été confiée à la Brigade de mœurs et de lutte contre le proxénétisme de la Sûreté urbaine de Lille. Les enquêteurs sont d'abord parvenus à isoler une trace ADN, qui n'était pas présente dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Aucun suspect n'avait donc pu être identifié.
L'ADN d'un adolescent de 17 ans
Durant plusieurs mois, les enquêteurs vont travailler sans relâche, et des investigations techniques ainsi que le travail de la police scientifique a permis d'identifier l'ADN d'un suspect âgé de 17 ans. Ce dernier a été interpellé dans le cadre d'une opération de police le 22 juillet dernier et a été placés en garde à vue.
Face aux enquêteurs, il a reconnu avoir violé la victime mais également lui avoir dérobé ses bagues. Le suspect a ensuite donné le nom de son complice, un enfant de 11 ans. Il a quant à lui été interpellé ce mercredi.
Mis en examen pour viol en réunion et violences en réunion
Déférés, ils ont été présentés à un magistrat instructeur qui les a mis en examen pour viol en réunion et violences en réunion. Le suspect de 17 ans a été placé en détention provisoire. Le plus jeune qui ne peut être écroué compte tenu de son âge, a été placé sous liberté surveillée.