Le mercredi 1 octobre 2025 à 17:49
Un pompier volontaire de 46 ans est mort ce lundi matin dans une violente collision alors qu'il circulait à moto à Salbris (Loir-et-Cher). Quelques heures plus tard, le corps sans vie de sa compagne a été découvert à leur domicile. Le parquet de Blois privilégie l’hypothèse d’"un homicide conjugal suivi d’un suicide".
Vers 7 heures ce lundi, l’homme circulait à moto sur la D2020 lorsqu’il a été victime d’un choc frontal "particulièrement violent" avec un camion, a indiqué le procureur de la République de Blois, Stéphane Javet. En se rendant ensuite à son domicile, les secours ont découvert le corps de sa compagne, née en 1995. Selon les résultats de l’autopsie reçus mardi matin, la jeune femme est "décédée des suites d'une asphyxie consécutive à un mécanisme de strangulation", a détaillé la même source, confirmant une information de La Nouvelle République.
Une lettre découverte
Un substitut du procureur et un médecin légiste se sont rendus immédiatement sur place. "Les éléments d'enquête réunis pour l'heure rendent vraisemblable l'hypothèse, à confirmer, d'un homicide conjugal suivi d'un suicide", a indiqué le procureur de la République de Blois, Stéphane Javet.
Une lettre d'adieu, vraisemblablement rédigée par le conjoint, a été découverte dans le domicile conjugal. L'homme évoque l'infidélité de sa compagne, ajoutant qu'il va mettre fin à ses jours. Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes, l’une pour "homicide involontaire par conducteur en flagrance", confiée au peloton motorisé de Salbris, l’autre pour "meurtre sur conjoint en flagrance", diligentée par la brigade de recherches de Romorantin.
La fillette de 2 ans du couple retrouvée dans la maison
L’enfant du couple, une fillette âgée de 2 ans, a été retrouvée dans la maison. L’aide sociale à l’enfance (ASE) a été saisie et une "ordonnance de placement provisoire a été prise" par le parquet, en lien avec la direction du centre hospitalier de Blois. "Des solutions de placement familial sont actuellement travaillées", a ajouté le procureur.