Lyon : Une ambulancière placée en garde à vue pour des violences contre les gendarmes

Lyon : Une ambulancière placée en garde à vue pour des violences contre les gendarmes
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Par Actu17
Le jeudi 28 novembre 2019 à 15:04

Le contrôle routier d’une ambulance a totalement dégénéré.

Tout a débuté ce dimanche sur l’autoroute A43 en direction de Lyon, lorsque deux motards de la gendarmerie ont repéré une ambulance qui roulait à vive allure. Gyrophares allumés, le véhicule privé multipliait les infractions. Les motocyclistes se sont portés difficilement à sa hauteur et les deux ambulancières leur ont déclaré transporter un patient en urgence vitale.

Escortée par les gendarmes

Sans perdre de temps, les gendarmes ont alors ouvert la route à l’ambulance jusqu’à l’hôpital pour accélérer la prise en charge du patient. Mais une fois arrivés à destination, ils se sont rendus compte que celui-ci n’était pas du tout en urgence vitale.

Les militaires ont attendu sur le parking que le patient soit pris en charge par le personnel hospitalier. Au retour des ambulancières, ils ont voulu procéder au contrôle routier de la conductrice, relate la Gendarmerie du Rhône sur Facebook.

Elles prennent la fuite

Cette dernière a refusé de se soumettre au contrôle et s’est montrée agressive dans ses propos. Les gendarmes ont alors décidé de l’interpeller et c’est à ce moment-là que la situation a pris une tournure inattendue. « Coup de pied, étranglement, griffures », relate la Gendarmerie sur le réseau social, les militaires qui ont subi un déchaînement de violences ont reculé pour ne pas blesser l’assaillante.

Les ambulancières en ont alors profité pour prendre la fuite et ont finalement été interpellées par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) dans le 8ème arrondissement de Lyon.

3 jours d’ITT

La conductrice a été placée en garde à vue par la gendarmerie en charge de l’enquête ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui, refus de se soumettre aux dépistages d'alcoolémie et de stupéfiants ainsi qu’aux vérifications concernant le conducteur et le véhicule ».

La police nationale est en charge du volet concernant les violences contre les militaires. Un motocycliste de la gendarmerie s’est vu délivrer 3 jours d’incapacité totale de travail (ITT).