Marne : Une fillette de 9 ans et sa mère tuées par balle, un homme en garde à vue

L'homme, qui serait le père de l'enfant, a ouvert le feu en voyant arriver les enquêteurs de la police judiciaire qui venaient l'interpeller.
Marne : Une fillette de 9 ans et sa mère tuées par balle, un homme en garde à vue
Illustration. (Arnaud Journois / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le mardi 5 avril 2022 à 17:21

Une fillette de 9 ans et sa mère ont été tuées par balle dans une caravane entre les villages de Loisy-sur-Marne et de Maisons-en-Champagne (Marne) ce lundi après-midi. Un homme, qui serait le père de l'enfant, a été interpellé et placé en garde à vue rapporte France 3. Le parquet de Châlons-en-Champagne a ouvert une enquête pour "double homicide" qui a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Reims.

Le parquet a indiqué que les faits se sont produits alors que les hommes de la police judiciaire d'Auxerre arrivaient sur place pour interpeller le couple. La famille serait proche de la mouvance survivaliste. La petite fille, Anaïs, avait été enlevée par sa mère sur le parking d'un McDonald's situé à Auxerre (Yonne), le 10 février dernier a révélé L'Yonne. Au moment de cet enlèvement, la fillette était avec son éducatrice qui a subi des violences. L'enquête était en cours et a donc mené les enquêteurs jusqu'à cette caravane, installée non loin de la route. A l'intérieur, il n'y avait pas d'eau courante et les conditions d'hygiène étaient catastrophiques a indiqué le parquet.

Le tireur présumé aurait ouvert le feu sur les deux victimes en voyant arriver les forces de l'ordre. L'enquête permettra notamment de confirmer son lien de parenté avec l'enfant, ainsi que ses motivations.

Déscolarisée et mal nourrie

Anaïs avait été placée en foyer, dans le cadre d'une mesure d'assistance éducative, après l’interpellation de ses parents le 15 novembre 2021, sur une aire d'autoroute à côté d'Aurillac (Cantal). Ces derniers avaient soustrait l'enfant à l'aide sociale à l'enfance une première fois en mai 2019. Durant cette période, la petite fille avait été déscolarisée mais également mal nourrie précise France 3. Les parents devaient comparaître pour ces faits le 22 février devant le tribunal correctionnel d'Auxerre mais ne s'étaient pas présentés.