Marseille : «Gros Dédé», figure du banditisme marseillais, tué par balles en pleine rue

André Cermolacce, surnommé "Gros Dédé", a été abattu ce mardi 4 février en pleine rue à Marseille (14e). Connu pour son passé dans le grand banditisme, l'homme de 70 ans a été visé par trois balles à la tête. Son assaillant, encagoulé, a pris la fuite à trottinette.
Marseille : «Gros Dédé», figure du banditisme marseillais, tué par balles en pleine rue
Illustration. (Obatala-photography / Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 4 février 2025 à 20:40

André Cermolacce, dit "Gros Dédé", a été tué par balle ce mardi 4 février en pleine rue dans le 14e arrondissement de Marseille. Âgé de 70 ans, cet homme connu du grand banditisme a été tué de trois balles dans la tête, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien. Les faits se sont produits traverse Decormis, devant l’entreprise de la victime, un grossiste en boissons qui fournissait les bars de Marseille et des Alpes.

Le tueur, encagoulé, a pris la fuite à trottinette après avoir ouvert le feu avec une arme de poing. Une enquête a été ouverte pour homicide. Selon des témoins, le frère d’André Cermolacce est arrivé rapidement sur les lieux après l’attaque.

D'origine corse, André Cermolacce était une figure du banditisme marseillais. Il avait été condamné à plusieurs reprises pour proxénétisme, des affaires de machines à sous illégales, ainsi qu’une attaque de fourgon blindé. En 2005, il avait échappé à une tentative d’assassinat, note le quotidien francilien. En 2016, il avait été condamné à 30 mois de prison, dont 24 avec sursis, pour association de malfaiteurs dans une affaire de machines à sous. Son casier judiciaire mentionne également des infractions à la législation sur les armes.

Son nom était aussi associé à l’Olympique de Marseille (OM). Dans son ouvrage "L’histoire secrète de l’OM", David Garcia raconte qu’en 1998, Richard Laaban, considéré comme son bras droit, avait été pris en flagrant délit par un policier infiltré. Ce dernier, fiché au grand banditisme, était également le gérant de la première boutique officielle du club. André Cermolacce, lui, avait été impliqué en 2011 dans les négociations autour du départ de Julien Rodriguez, alors défenseur de l’OM.

La brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) est chargée des investigations.