Marseille : Quatre policiers hors service agressés sur le Vieux-Port, cinq suspects interpellés

L'une des policières a eu une partie de ses cheveux arrachée lors de cette agression.
Marseille : Quatre policiers hors service agressés sur le Vieux-Port, cinq suspects interpellés
Illustration. (Rémy Perrin / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le jeudi 29 septembre 2022 à 20:34

Quatre policiers hors service ont été violemment agressés par un groupe de personnes dans la nuit de mercredi à jeudi vers 04h30 à Marseille, sur le Vieux-Port. Cinq suspects ont été interpellés peu après les faits a-t-on appris.

"Les policiers en repos étaient en train de manger un sandwich, face à la mer, lorsqu'un groupe d'individus les a pris à partie verbalement", détaille une source proche de l'enquête. La tension est montée et les quatre collègues - deux hommes et deux femmes - ne se sont pas laissés faire.

"L'une des policières a tenté de calmer le groupe face à eux en leur annonçant qu'ils étaient tous les quatre policiers, mais c'est l'effet inverse qui s'est produit", ajoute cette même source. Les agents ont alors été agressés et ont reçu des coups de poing et de pied. Dans la bagarre, l'une des fonctionnaires a eu une partie de ses cheveux arrachée.

Le groupe de suspects a finalement pris la fuite mais les policiers ont donné l'alerte en composant le "17". "L'un d'entre eux a suivi discrètement les agresseurs, ce qui a permis leur interpellation rapide", poursuit notre source. Les victimes ont été transportées à l'hôpital. Une enquête a été ouverte et la scène aurait été filmée par les vidéoprotections de la ville.

«De la prison obligatoire à partir du moment où l'on agresse des policiers»

Interrogé concernant cette agression, Rudy Manna, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale des Bouches-du-Rhône, estime que "les policiers sont de plus en plus exposés, même lorsqu'ils sont dans la vie privée".

"A partir du moment où ils font état de leur qualité, la situation s'empire et les agresseurs sont encore plus virulents, comme la nuit dernière", déplore-t-il. "Il faut tout simplement que nous soyons plus sévères avec ces personnes : il faut de la prison obligatoire à partir du moment où l'on agresse des policiers, des gendarmes, des pompiers, des infirmières".