Marseille : Un fusil à pompe, du cannabis et de la cocaïne saisis, deux suspects interpellés

Les policiers ont interpellé deux suspects près d'un point de deal dans le quartier de la Belle-de-Mai, à Marseille, ce jeudi soir. Un fusil à pompe approvisionné ainsi que du cannabis et de la cocaïne ont été saisis.
Marseille : Un fusil à pompe, du cannabis et de la cocaïne saisis, deux suspects interpellés
Illustration. (Jose Hernandez/Camera 51/shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 11 novembre 2023 à 16:18

Les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) ont interpellé deux trafiquants de drogue présumés de 29 et 24 ans, dans le quartier de la Belle-de-Mai à Marseille (3e) ce jeudi soir. Un fusil à pompe approvisionné a été saisi ainsi que de la drogue et de l'argent en numéraire.

C'est au cours d'une surveillance à proximité d'un point de deal, rue Loubon, que les forces de l'ordre ont remarqué la présence d'un petit groupe de dealers présumés vers 19h30. Des guetteurs se trouvent également dans le secteur, chargés de donner l'alerte en cas d'arrivée des policiers.

Durant leur surveillance, les hommes de la BST s'aperçoivent qu'un fusil à pompe est posé à côté du petit groupe. Ils décident d'intervenir pour récupérer cette arme et interpeller les suspects. Ces derniers prennent la fuite mais deux sont rattrapés et interpellés. L'un a tenté de se débarrasser des produits stupéfiants et de l'argent qu'il avait sur lui, le second avait également de nombreux billets. Au total, près de 130 grammes de résine et d'herbe de cannabis ont été saisis, ainsi qu'une dizaine de grammes de cocaïne et 820 euros, selon une source proche de l'affaire.

Le fusil à pompe à canon scié était approvisionné avec deux cartouches. "Il est courant de découvrir des armes sur les points de deal", rappelle un officier du département. "Les trafiquants s'arment pour pouvoir se défendre en cas de règlement de comptes, mais également pour dissuader les "concurrents" de venir s'attaquer à eux et leur business".

Remis en liberté

Les deux suspects n'ont pas pu être présentés assez vite à un officier de police judiciaire (OPJ) après leur interpellation. Ils ont par conséquent été remis en liberté et seront interrogés ultérieurement dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte. Après une interpellation, les forces de l'ordre disposent d'un délai légal - estimé à une heure - pour amener un suspect devant un OPJ qui prend la décision, ou non, de le placer en garde à vue, comme le prévoit le code de procédure pénale.