Mont-Saint-Martin : Le corps d'une jeune femme nue, décapitée et démembrée, découvert

Les restes de la victime ont été découverts "aux abords d'un bâtiment désaffecté" de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) ce lundi en début d'après-midi. La police judiciaire est saisie de l'enquête.
Mont-Saint-Martin : Le corps d'une jeune femme nue, décapitée et démembrée, découvert
Illustration. (Michael Desprez / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le mardi 20 septembre 2022 à 01:20

Le corps d'une jeune femme nue, décapitée et démembrée, a été découvert dans le quartier de l'hôtel de ville de Mont-Saint-Martin, près de Longwy (Meurthe-et-Moselle), ce lundi en début d'après-midi a indiqué le parquet dans un communiqué, confirmant une information du quotidien luxembourgeois L'Essentiel.

"Un corps démembré, sans tête et dénudé, a été trouvé en début d'après-midi par un passant aux abords d'un bâtiment désaffecté, en ZUP (zone à urbaniser en priorité, ndlr) de Mont-Saint-Martin", a détaillé le procureur de la République adjoint, Stéphane Javet.

D'après nos confrères, c'est un adolescent de 16 ans qui a fait la macabre découverte alors qu'il cherchait un endroit pour uriner. "Au départ, il pensait que c'était une poupée, mais on est allés voir, on a compris que c'était un corps quand on a vu un tatouage et un piercing", ont confié des témoins. Une vidéo amateur montrant le corps a été publiée sur les réseaux sociaux.

"C'est une affaire clairement criminelle", avait d'abord annoncé, plus tôt dans l'après-midi, à l'AFP, Catherine Galen, procureure de la République de Val-de-Briey, dont le parquet s'est dessaisi au profit de celui de Nancy. Le corps va être autopsié par l'institut médico-légal de Nancy. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Metz. Les enquêteurs vont tenter de déterminer les circonstances du décès de la victime, ainsi que son identité.

Le corps d'un homme décapité découvert à une cinquantaine de kilomètres

L'affaire surgit alors que, jeudi dernier, le corps d'un homme décapité a été découvert à une cinquantaine de kilomètres de Mont-Saint-Martin, dans la forêt domaniale de Moyeuvre-Grande (Moselle). Son décès pourrait remonter à plusieurs mois. Au vu de l’état de décomposition, "les premières constatations n’ont pas permis de dire s’il s’agit d’une mort violente", a souligné Catherine Galen, procureure de la République du tribunal judiciaire de Val-de-Briey.

A ce stade, "aucun lien" n'existe entre ces deux affaires a déclaré Stéphane Javet ce lundi.