Le mercredi 23 septembre 2020 à 21:02
Nuit de violences urbaines à Montereau-Fault-Yonne. Tout a débuté vers 21 heures. Un engin de chantier et du matériel ainsi que des poubelles ont été incendiés, dans et autour du parc de la Gramine explique Le Parisien.
Il s'agit d'un lieu bien connu pour être un point de deal, où des travaux de réhabilitation ont débuté ce lundi. L'installation de caméras de vidéosurveillance serait à l'origine de ces violences urbaines.
Près de 90 policiers venus de tout le département ont été déployés, notamment ceux des Brigade anticriminalité (BAC) et de la Compagnie départementale d'intervention (CDI). Les gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Nemours et de Provins ont également fait le déplacement.
Les forces de l'ordre ont été la cible de nombreux projectiles ainsi que de tirs de mortiers d'artifice. Entre 50 et 100 individus s'en sont violemment pris aux policiers et aux gendarmes.
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Dégradations et incendies d'engins de chantier.
Jets de projectiles (blocs de métal plein) sur les #policiers.
▶️Calme rétabli.
▶️Interpellation de 2 individus.
▶️Enquête judiciaire en cours.
Appel au dialogue plutôt qu'à la violence. pic.twitter.com/3LvxSPOmJs— Police nationale 77 (@PoliceNat77) September 23, 2020
Deux individus ont été interpellés au cours de cette vague de violences et aucun policier n'a été blessé. Un véhicule des forces de l'ordre a néanmoins été endommagé. Le calme est revenu vers 03h30. Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de la sûreté urbaine de Montereau-Fault-Yonne, ainsi qu'à ceux de la sûreté départementale.
Le préfet de #SeineEtMarne, Thierry Coudert était cette nuit aux côtés de la @PoliceNat77 à @Ville2Montereau pour des troubles à l'ordre public.
Merci aux forces de sécurité et de secours @Sdis77 pour leur action qui a permis un retour au calme. pic.twitter.com/RFtB4R2Ioe— Préfet de Seine-et-Marne (@Prefet77) September 23, 2020
Interrogé par La République de Seine-et-Marne, le maire de la ville, James Chéron, a insisté sur le fait que cette "réhabilitation répond à une demande des riverains et voisins de ce parc urbain de Surville". L'édile a dénoncé ces violences urbaines, évoquant "des faits graves et inacceptables".