Le jeudi 1 août 2019 à 14:14
Des propos déplacés, moqueurs et ironiques ont été relevés sur les réseaux sociaux par "Nantes Révoltés" sur Twitter ce mardi. Il s'agit d'un compte qui se présente comme un média alternatif, rapportant des "infos sur les luttes sociales et environnementales à Nantes et dans le monde".
Sur ces captures écrans provenant de Facebook, on aperçoit un article du journal Le Figaro qui a été partagé et qui évoque la découverte du corps de Steve. En commentaires, de nombreux propos moqueurs ou ironiques. "Nantes Révoltés" a indiqué que plusieurs des internautes à l'origine de ces messages seraient des gendarmes, des photos de militaires de la gendarmerie étant visibles sur au moins l'un des comptes concernés.
Comment on le sait ? Nous avons nos sources. Et des preuves. Voici les profils des deux gendarmes qui lâchent les commentaires les plus immondes. Nous sommes à la disposition des rédaction pour envoyer des précisions. pic.twitter.com/QI51hdXSvc
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) 30 juillet 2019
L'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a confirmé qu'une enquête administrative avait été ouverte et que le gendarme qui a été identifié, allait être entendu prochainement. Le compte concerné a été fermé hier.
Un appel à "buter du flic" sur Twitter
Dans le même temps, le syndicat de police Alliance a diffusé ce mercredi le commentaire d'un internaute sur Twitter, appelant à "buter du flic" et à tuer "les gosses de flics", proposant de "les noyer". Son message débute par le hashtag #JusticePourSteve, largement utilisé ces dernières heures sur les réseaux sociaux.
La Direction générale de la police nationale (DGPN) a été saisie de cette affaire précise l'organisation syndicale.