Le jeudi 11 juillet 2019 à 16:43
"Le 11 juillet 2019 peu après 8H30, j’ai été avisé par le centre hospitalier universitaire de Reims du décès de Vincent Lambert (...) j’ai immédiatement décidé de l’ouverture d’une enquête en recherche des causes de la mort", a déclaré Matthieu Bourrette lors d’une conférence de presse à Reims, insistant sur le fait qu'il ne s'agissait "pas d'une enquête pour meurtre".
Le procureur a par ailleurs annoncé qu'une autopsie allait être réalisée à Paris, afin de s'assurer que l'arrêt des traitements avaient respecté la loi. L'examen aura lieu ce vendredi matin pour que le corps "puisse être restitué le plus rapidement possible" à l’épouse et tutrice de Vincent Lambert, Rachel. Des analyses toxicologiques doivent également être effectuées sur le corps du patient.
Mort de Vincent Lambert : "Ce n'est pas une enquête pour meurtre", a précisé le procureur de la République de Reims pic.twitter.com/vcneJAgzcd
— BFMTV (@BFMTV) 11 juillet 2019
"Il est indispensable de fournir les éléments médicaux et judiciaires permettant [à tous les membres de la famille] de connaître les causes exactes de la mort, afin que chacun prenne ses responsabilités", a ajout le magistrat.
En outre, le procureur de la République a confirmé que les parents de Vincent Lambert avaient déposé, le 4 juillet, une plainte pour "tentative de meurtre" visant notamment le docteur Vincent Sanchez, à l'origine de l'arrêt des traitements du patient. Aucune enquête n'a été ouverte à l'encontre du médecin. "J’ai estimé que les arguments de droit et de fait n’étaient pas suffisants", a mentionné Matthieu Bourrette.