Le jeudi 3 novembre 2022 à 15:17
Un jeune homme s'est filmé entrain de dépecer au moins un chat, qu'il aurait tué. Ses horribles images ont été publiées sur les réseaux sociaux, notamment sur Snapchat. Le parquet de Sarreguemines (Moselle) a annoncé ce jeudi que le suspect, rapidement identifié, a été interpellé et placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour actes de cruauté perpétrés sur un animal domestique.
C'est une internaute sous le choc qui a signalé les faits à la police ce mercredi, sur Twitter. Son tweet a été partagé plus de 20 000 fois. Elle affirme que le suspect habite à Freyming-Merlebach, près de Forbach, à la frontière avec l'Allemagne. Dans l'une des vidéos, on aperçoit le jeune homme qui a mis de la musique alors qu'un chat semble avoir été dépecé et qu'il y a une mare de sang.
Un garçon du nom de Maxime Schaffer domiciliant à Freyming Merlebach s’amuse à décapiter des chatons vivant sur Snapchat, pouvez-vous faire quelque chose ? @PoliceNat57 @PoliceNationale @SPA_Officiel @Gendarmerie pic.twitter.com/9IcLk01pnc
— emma (@Emma_Nimeskern) November 2, 2022
"Bonjour, merci de nous avoir signalé ce comportement délictueux qui va faire l'objet d'une enquête pour confirmer ou infirmer les faits", a répondu la police nationale de Moselle sur Twitter. De son côté, la fondation 30 millions d'amis a annoncé avoir déposé une plainte. La Société protectrice des animaux (SPA) a également fait savoir qu'elle allait se porter partie civile.
[#VosSignalements] Hier, vous avez été nombreux à nous relayer des actes de cruauté sur un chat ayant entraîné sa mort. Les enquêteurs #Pharos ont été saisis. L'homme soupçonné des faits a été interpellé.@PoliceNat57 https://t.co/taIzuC0Tmg
— Police nationale (@PoliceNationale) November 3, 2022
La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) a indiqué à Lorraine Actu avoir consulté des messages envoyés par le suspect, dans lesquels il précise qu'"il n’aurait pas décapité son chat vivant, mais qu’il aurait mis une balle dans la tête de son chat avant de le dépecer".
Le jeune homme risque une peine de 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Le commissariat de Saint-Avold a été chargé des investigations.