Mulhouse : Il menace sur les réseaux sociaux de se faire exploser dans la gare, le RAID l'interpelle

Un homme a été interpellé au cours d'une opération de police qui s'est déroulée à Mulhouse (Haut-Rhin) ce vendredi 1er mai. Ce dernier avait annoncé sur les réseaux sociaux qu'il allait se faire exploser dans la gare, écrivant "Allahu akbar" dans son message.
Mulhouse : Il menace sur les réseaux sociaux de se faire exploser dans la gare, le RAID l'interpelle
Illustration. (© Photo Alexandre Marchi/PhotoPQR)
Par Actu17
Le vendredi 1 mai 2020 à 18:30

Ses déclarations ont été prises très au sérieux par les forces de l'ordre. Une opération de police a été mise sur pied pour procéder à l'interpellation d'un homme dans un logement situé rue de Tunis, à Mulhouse, ce vendredi après-midi, raconte les Dernières nouvelles d'Alsace.

Le suspect menaçait sur les réseaux sociaux de se faire exploser dans la gare de la ville. Un message qui a été repéré par un gendarme à la retraite, qui a alors alerté son ancienne hiérarchie.

L'auteur de ce texte a utilisé un pseudonyme mais a écrit son nom ainsi que son adresse. Les policiers n'ont donc eu aucun mal à le localiser. "Allahu akbar" était aussi noté dans ce message alarmant.

Interpellé sans opposer de résistance

Une trentaine de policiers de l'antenne strasbourgeoise du RAID ont été sollicités, tout comme les moyens de la gendarmerie, les policiers de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) ainsi que les agents de la Sûreté ferroviaire.

L'opération a débuté vers 14 heures et l'homme a été interpellé sans opposer de résistance, alors qu'il se trouvait au domicile d'un proche qui a lui aussi été arrêté. Les deux hommes ont été placés en garde à vue et vont désormais devoir s'expliquer.

Il nie les faits

Une perquisition a été menée dans le logement mais les enquêteurs n'ont rien découvert de suspect précise le quotidien. Des démineurs ont également participé à cette opération.

Lors de ses premières déclarations, le mis en cause a nié être à l'origine de ce message sur les réseaux sociaux. Ce dernier est déjà connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment de violences, et n'est pas fiché "S". Les investigations se poursuivent.