Le lundi 7 novembre 2022 à 12:06
Deux hommes âgés de 20 et 25 ans ont été mis en examen ce samedi pour viol en réunion et agression sexuelle sur mineure, avant d'être placés en détention provisoire rapporte Ouest France. La victime, une adolescente de 17 ans, affirme avoir été violée par les deux suspects à son domicile, mercredi dernier.
C’est une éducatrice de l’aide sociale à l’enfance (ASE) qui a prévenu la police vers 22h30 ce soir-là. Une jeune fille de 17 ans, décrite comme "très vulnérable", venait de lui confier avoir été victime d'un viol. Tout a commencé lorsque cette dernière a abordé deux vendeurs à la sauvette à proximité de la place du Commerce vers 19h30 explique Presse Océan. Elle leur a demandé des cigarettes. L'un des jeunes hommes, âgé de 20 ans, lui aurait alors fait subir des attouchements. Ce dernier aurait ensuite insisté pour la raccompagner chez elle, avec son ami de 25 ans.
L'adolescente a déclaré qu'elle avait fini par céder devant l'insistance du plus jeune homme, alors qu'elle voulait refuser. Les deux amis ont suivi la jeune fille jusqu'à son logement autonome. C'est là qu'elle affirme avoir été violée par cet homme de 20 ans, tandis que son ami lui tenait les poignets.
Lors des examens médicaux, le médecin légiste a confirmé que le récit de la victime était crédible. "Il y a des moments dont la jeune fille explique ne pas se souvenir ou qu’elle a du mal à raconter pour le moment", a détaillé une source proche de l'enquête, à nos confrères. Durant sa garde à vue, le suspect de 20 ans a évoqué un rapport sexuel consenti.
Ils nient les faits
Son complice présumé, qui avait rejoint Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) a été placé en garde à vue vendredi 4 novembre après s'être présenté au commissariat de la commune, lorsqu'il a appris qu'il était recherché. Interrogé par les enquêteurs de la brigade des mineurs du commissariat de Waldeck-Rousseau, à Nantes, il a affirmé qu'il n'était pas présent au moment du viol car il était resté dans une autre pièce du logement, surfant sur internet avec son téléphone. L'exploitation technique de son appareil a montré qu'il n'était pas connecté à ce moment-là.
Le plus jeune suspect a été condamné en février dernier pour vol aggravé. Le second mis en cause n'a quand à lui aucun mention à son casier judiciaire.