Le mardi 2 avril 2019 à 21:42
« C'est une situation totalement inédite, un cas d'école », selon un avocat de la défense, Me Paul Sollacaro.
Un erreur de la justice a causé la remise en liberté de 14 prévenus lors d’une audience relais d’une vaste affaire de trafic de stupéfiants. Et pour cause : la qualification des faits les plus graves reprochés aux prévenus relevait de la cour d'assises... et non pas du tribunal correctionnel où l’audience se tenait.
De la drogue et des armes
Lors des investigations, les enquêteurs avaient saisi 600 kg de cannabis, 8 kg de cocaïne, une quinzaine de pistolets automatiques ou armes de guerre, et des véhicules volés.
Parmi les prévenus se trouvait une figure du trafic de stupéfiants niçois. Le trentenaire au physique d’athlète et habitué des voyages autour du monde, avait pour habitude de rouler en Lamborghini.
Le tribunal se déclare incompétent en la matière
Me Sollacaro détaille : « Le tribunal s'est déclaré complètement incompétent car il ne peut juger que des délits, et pas des crimes, et il a été obligé de lever les mesures coercitives : ceux qui étaient détenus ont été remis en liberté, ceux qui avaient un contrôle judiciaire ou un bracelet électronique, ne l'ont plus, rapporte Nice-Matin.