Nièvre : Une élève gendarme de 22 ans s'est suicidée dans sa caserne

Une élève gendarme de 22 ans a mis fin à ses jours au sein de sa caserne de Decize (Nièvre).
Nièvre : Une élève gendarme de 22 ans s'est suicidée dans sa caserne
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 7 octobre 2025 à 18:59 - MAJ mardi 7 octobre 2025 à 19:15

Une élève gendarme de 22 ans s’est donné la mort le 30 septembre dernier à Decize (Nièvre), au sein de l’escadron mobile 43/7 où elle était affectée. "L’enquête pénale conclut à un suicide", a précisé la préfecture au Journal du Centre. Une information confirmée par la gendarmerie.

Issue de la 441e promotion de l’école de gendarmerie de Montluçon, la jeune femme venait tout juste d’intégrer son unité. Les faits se sont produits dans la caserne de Decize, où elle était en formation depuis peu. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances du drame. "Les obsèques auront lieu en fin de semaine", a également indiqué la préfecture.

Sur les réseaux sociaux, la députée de la Nièvre Perrine Goulet (MoDem) a exprimé sa profonde tristesse : "Derrière chaque uniforme, il y a une vie, une histoire, des doutes parfois... Et trop souvent, un silence qui pèse". Elle s’est dite "bouleversée" par ce décès et a rappelé l’existence du numéro d’écoute 3114, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour toute personne en détresse psychologique.

Une cagnotte solidaire a été ouverte par la Fondation Maison de la Gendarmerie au profit du frère de la jeune femme. Elle est accessible ici.

Au moins cinq autres gendarmes se sont donné la mort depuis le début de l'année, notamment un gendarme âgé de 38 ans du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Wissembourg (Bas-Rhin), fin septembre. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2024.

Si vous ou l'un de vos proches êtes confronté à des pensées suicidaires, vous pouvez contacter le 3114, le numéro national de prévention du suicide, où des professionnels sont disponibles 24h/24 et 7j/7 pour vous écouter et vous soutenir.

En cas de besoin, les gendarmes peuvent également solliciter le réseau d'accompagnement psychologique de l'Institution, qui comprend 39 psychologues cliniciens, ainsi que les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation.