Nîmes : Trois Kalachnikovs, un pistolet-mitrailleur et de la drogue saisis dans le quartier Pissevin

Saisie d'armes et de stupéfiants dans le quartier Pissevin à Nîmes ce samedi matin : les policiers ont mis la main sur trois Kalachnikovs, un pistolet-mitrailleur et des produits stupéfiants. La procureure de la République salue le "professionnalisme" des forces de l'ordre.
Nîmes : Trois Kalachnikovs, un pistolet-mitrailleur et de la drogue saisis dans le quartier Pissevin
Illustration. (photo Jose Hernandez Camera 51/shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le samedi 30 septembre 2023 à 23:43

Belle saisie d'armes des policiers de Nîmes (Gard) ce samedi matin, dans le quartier Pissevin, quelques heures après des tirs qui ont donné lieu à l'interpellation de deux hommes armés. Quatre armes à feu, dont trois Kalachnikovs, ont été saisies dans les sous-sols d'un immeuble. Des produits stupéfiants ont également été découverts.

Les policiers étaient en opération de sécurisation lorsqu'ils ont décidé de jeter un œil dans les parties communes d'un immeuble de la résidence Le Bigorre, vers 10 heures. "Ils ont senti une forte odeur de produits stupéfiants au niveau des box et ont demandé l'assistance de la brigade cynophile", indique une source proche de l'affaire.

Le chien des policiers a "marqué" devant l'une des portes. Dans ce box, les forces de l'ordre ont alors découvert trois fusils de type Kalachnikov bien emballés et accompagnés de chargeurs. Les policiers ont également découvert un pistolet-mitrailleur de type Mat-49, une arme qui était utilisée par l'armée française du début des années 50 jusqu'au milieu des années 80. Plusieurs dizaines de munitions ainsi qu'un gilet pare-balles ont également été saisis.

La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, s'est félicitée de cette saisie des policiers, sur le réseau social X. "Persévérance et professionnalisme = résultats. Plus motivés que jamais contre le narcobanditisme", a-t-elle écrit.

C'est dans ce même quartier qu'un enfant de 10 ans a été tué par balle le 21 août dernier, victime collatérale d'un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. 48 heures plus tard, un jeune homme de 18 ans a été abattu au même endroit.